Tim Merlier (Soudal-Quick) a remporté au sprint, ce mardi, la 2e étape de Paris-Nice à Bellegarde (Loiret). Il conserve le maillot jaune.
Qui pour battre Tim Merlier ? Sur ce Paris-Nice… personne. Le Belge a remporté une deuxième victoire consécutive ce mardi. Un bouquet décroché lors d’un nouveau sprint massif, parfaitement négocié par le coureur de la formation Soudal-Quick Step. Derrière le champion d’Europe, divine surprise : le Français Emilien Jeannière (TotalEnergies) s’empare de la deuxième place, juste devant Hugo Page (Intermarché-Wanty).
Sur la route menant à Bellegarde, une échappée de trois coureurs s’est rapidement détachée en tête de course, laissant le peloton tranquillement contrôler l’écart. Victimes du rythme des coureurs des formations Lidl-Trek et Soudal-Quick Step, les fuyards Jonas Abrahamsen (Uno-X Mobility), Alexandre Delettre (TotalEnergies) et Samuel Fernandez (Caja Rural-Seguros RGA) n’y ont jamais vraiment cru. Ils n’ont compté qu’une maigre avance dépassant la minute en tête de la course.
Les Français touchés dans leur chair
Pendant que Jonas Abrahamsen, très en vue lors du dernier Tour de France, a tenté de résister seul à l’avant, la casse n’a pas épargné les Français à l’arrière. C’est d’abord Guillaume Martin (Groupama-FDJ) qui a été projeté au sol, avant que Florian Sénéchal (Arkéa B&B Hotels) ne subisse le même sport, après une immense chute collective. Mais, contrairement à son compatriote, ce dernier n’a pas pu repartir. Touché à la clavicule, il a même été évacué sur civière.
Des images terribles qui n’ont pas empêché Jonas Abrahamsen de réaliser un sacré numéro à l’avant de la course. Dans ce style qui lui est propre, tout en puissance, le Norvégien entre en tête sur le circuit final, avec un capital de 1’30 à 30km de l’arrivée. Suffisant pour menacer un peloton organisé, mais qui craint l’endurance de l’homme de tête. À raison, puisque Abrahamsen n’est repris qu’à 2km de l’arrivée. Pour le plus grand bonheur de Tim Merlier, vainqueur et toujours en jaune.