Leader de la formation DSM, Romain Bardet aborde l’édition 2023 de Paris-Nice avec l’ambition de se mesurer aux meilleurs coureurs du peloton.
Retour en France pour Romain Bardet. Ces deux dernières années, le leader de la formation DSM avait axé sa préparation avec l’idée en tête de briller sur le Tour d’Italie. Un objectif pas vraiment accompli, puisqu’il avait été obligé d’abandonner lors de la dernière édition du Giro. Mais cela lui avait ensuite permis de s’aligner sur le Tour de France, avec une cinquième place à la clé. Une très bonne surprise qui pousse le Français à retenter sa chance sur la Grande Boucle en 2023.
Et qui dit Tour de France, dit Paris-Nice en amont. Cette année, la course au Soleil est une étape clé pour les meilleurs coureurs du peloton, Jonas Vingegaard et Tadej Pogacar en tête. Deux coureurs auxquels Romain Bardet veut se confronter. « Sur ce qu’ils ont montré depuis le début de la saison, ils ont l’air de voler. Et ils ont en plus de grosses équipes, c’est certain. Mais quoi qu’il arrive, il y a toujours du beau monde et une grosse bataille sur Paris-Nice. Alors j’y vais toujours en me disant que je vais faire ma course, il faut d’abord que je compte sur mes jambes, ma forme », confie le leader de la DSM auprès d’Amaury Sport Organisation.
Prendre des repères en vue du Tour de France
Paris-Nice, une épreuve sur laquelle l’ancien coureur de la formation AG2R-Citroën n’a jamais vraiment brillé. Sa meilleure place sur une étape ? Sixième… en 2013. « Je trouve que c’est la course d’une semaine la plus difficile de tout le calendrier, cela vient juste après les grands tours. A vrai dire, ce n’est pas celle où je me sens le plus à l’aise, mais il y a toujours une belle bagarre », confirme le Français. « La tension y est permanente, c’est une course éprouvante, avec à chaque fois une étape escarpée en début de semaine, puis le vent qui s’en mêle, puis un chrono, puis le week-end final avec l’enchaînement des ascensions. À titre de comparaison, pour moi le Dauphiné est moins difficile parce que la montée en intensité est plus progressive. Et sur Tirreno-Adriatico, il y a davantage de journées dédiées aux sprinteurs, c’est donc moins dur. »
C’est donc un Paris-Nice difficile et extrêmement relevé que Romain Bardet entend lancer pleinement sa saison. Monter en puissance en mars pour briller en juillet : face aux lièvres Vingegaard et Pogacar, Romain Bardet a tout de la tortue de La Fontaine.