Dimanche, plusieurs coureurs français feront partie des outsiders à l’occasion de Paris-Roubaix. De quoi rêver d’un premier sacre depuis 25 ans.
Il y a 25 ans, Frédéric Guesdon triomphait, à la surprise générale, sur le vélodrome de Roubaix. Le plus beau succès de la carrière du Français, désormais directeur sportif au sein de la formation Groupama-FDJ. Dans les années 1990, voir un coureur tricolore triompher sur l’Enfer du Nord était une tradition. Mais depuis Guesdon, c’est choux blanc. 2022 peut-il changer la donne ? Pourquoi pas, serait on tenté de répondre.
La nouvelle édition de Paris-Roubaix, qui aura lieu ce dimanche, ne voit pas émerger de grandissime favori. Certes, Mathieu Van der Poel, vainqueur du Tour des Flandres il y a deux semaines, a la pancarte. Mais le Néerlandais pourrait avoir du mal à contrôler une course de mouvements. Finalement apte, Wout Van Aert (Jumbo-Visma) pose encore question concernant son état physique.
Florian Sénéchal, un Nordiste à domicile
Côté français, il y a donc une carte à jouer… ou plusieurs. Christophe Laporte (Jumbo-Visma) pourrait profiter du manque de fraîcheur de son leader pour bénéficier du statut de coureur protégé au sein de sa formation. Toujours à l’aise sur les épreuves flandriennes, le coureur tricolore a réalisé un très beau début de saison et peut donc rêver d’un incroyable dimanche.
Même rêve pour Florian Sénéchal. Natif de Cambrai, le Nordiste avait terminé 6e en 2019. Il bénéficie d’un sacré avantage : faire partie de l’équipe Quick-Step Alpha Vinyl, véritable spécialiste de ce type de classique. Sans leader clair, la formation belge pourrait s’en remettre au Français, qui évoluera à domicile.
Anthony Turgis, deuxième du dernier Milan-San Remo, fait office de « troisième carte » pour les Français. Le coureur de la formation TotalEnergies apprécie tout particulièrement Paris-Roubaix, épreuve sur laquelle il n’a cessé de progresser au fil des années. Valentin Madouas, deuxième du dernier Tour des Flandres, sera lui aussi de la partie. Pour un dimanche bleu-blanc-rouge ? 25 ans après, ce serait un joli clin d’oeil.