Le Réunionnais de 34 ans a annoncé sur ses réseaux sociaux avoir déclaré forfait pour les championnats du monde de para-athlétisme de Paris (8-17 juillet) pour cause de blessure.
C’est un coup dur pour l’équipe de France. Le vice-champion paralympique de saut en longueur, Dimitri Pavadé, a été contraint de déclarer forfait pour les Mondiaux parisiens, qui se dérouleront du 8 au 17 juillet au Stade Charléty, à cause d’une blessure. La délégation tricolore perd l’une de ses plus grandes figures ainsi que l’une de ses plus belles chances de médaille.
“Ça n’arrive pas qu’aux autres”
Il était engagé sur le concours de longueur T64 programmé le 14 juillet, mais n’y prendra finalement pas part. Le Réunionnais a annoncé s’être blessé lors d’un concours de longueur mercredi dernier. Les ligaments croisés seraient touchés, d’après son post Instagram. Le licencié au Club Athle 632 (Occitanie) a partagé sa frustration et sa tristesse sur ses réseaux sociaux. “J’avais tellement hâte de concourir devant la famille, les amis, les partenaires et surtout devant ce public français, mais malheureusement ça fait partie de la vie d’athlète de haut niveau, commente-t-il. Ça n’arrive pas qu’aux autres, comme on le dit souvent”.
Préparation et performance laissent place désormais à la patience et à la convalescence. “Une chose est sûre, c’est que j’ai hâte de passer encore une fois sur le billard et de débuter cette rééducation et revenir en force comme toujours”, appuie le vice-champion du monde 2019. Dimitri Pavadé nous confiait en avril dernier avoir des objectifs bien définis.
Mais avec cette blessure, tout est bousculé. Un nouveau calendrier devrait être établi pour l’athlète, avec, toujours comme point d’orgue, les Jeux de Paris 2024. Le réunionnais a notamment été nommé “super ambassadeurs” pour le relais de la flamme olympique en mai dernier, aux côtés de Laure et Florent Manaudou, et de Mona Francis, championne d’Europe de paratriathlon.
Le vice-champion paralympique de Tokyo a notifié qu’il serait présent pendant les Mondiaux, non pas sur la piste, mais dans les tribunes. “Pour soutenir mes coéquipiers tricolores et leur transmettre toute l’énergie que j’ai emmagasiné”.