À la veille du départ du Trophée des Villes, SPORTMAG a donné la parole à Patrick Marian, l’entraîneur de l’équipe d’Albi. Entretien avec un coach motivé et ambitieux…
Patrick Marian, que représente le Trophée des Villes pour votre équipe d’Albi ?
C’est notre compétition majeure de la saison. On participe à pas mal de championnats ou de Nationaux, mais c’est clair que le Trophée des Villes, c’est la compétition où on se rencontre tous, où les champions sont là. C’est important d’y être, surtout que l’on joue pour le club. On se connaît tous très bien, d’autant que l’on y participe chaque année.
Quels seront vos objectifs ?
Nous sommes des gagneurs, on a donc mis la barre assez haut. Notre ambition, ce sera au moins de rejoindre le dernier carré. On l’a déjà fait, on a les moyens de le refaire. Après, si on peut aller plus haut, on ne s’en privera pas.
Jouer face aux monstres de la discipline comme les Quintais ou les Suchaud, on imagine que ce doit être beaucoup de plaisir…
Bien-sûr, je suis ravi de les revoir à chaque édition du Trophée des Villes. Personnellement, je ne sors pas beaucoup du club, on ne voit pas toujours de tels champions. Donc c’est clair que c’est toujours super agréable.
Êtes-vous satisfait par l’évolution que prend la discipline dans votre département ?
Oui et non. Oui parce que nous avons des champions. Non, parce qu’ils ne sont pas assez nombreux à mon goût. J’ai essayé de faire venir pas mal de grands joueurs dans notre club pour que les choses avancent. Malheureusement, ça ne s’est pas très bien passé cette année car une minorité de mon club a cherché à me nuire parce que j’avais justement des champions. C’est encore compliqué d’associer la pétanque à un vrai sport, que ce soit pour les subventions ou les partenariats. Je trouve que la pétanque n’est pas encore assez reconnue.
L’image de la discipline est-elle un frein à ce développement ?
Oui, c’est un problème. Mais grâce aux médias comme SPORTMAG ou l’Équipe 21, les choses sont en train d’évoluer. Je pense que la médiatisation va aider la discipline à sortir de cette image. Et puis cela pourra nous aider au niveau de la formation pour faire venir des jeunes. Quand je suis arrivé au club il y a dix ans, ma première mesure a été de fonder une école de pétanque. Les jeunes prennent du plaisir à venir, c’est positif pour l’avenir.
Propos recueillis par Bérenger Tournier
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