Jeune arbitre à l’UNSS, Pauline Dehaene fait également partie de la Commission nationale jeunes officiels (CNJO). Pour SPORTMAG, elle évoque son rôle au sein de cette commission et partage son expérience vécue à l’UNSS.
Pauline Dehaene, quel est votre rôle au sein de la CNJO ?
Mon rôle est de représenter tous les Jeunes officiels, qu’ils soient arbitres, reporters, secouristes, coachs… Nous sommes quatre jeunes à occuper cette fonction. Une fois par an, une commission a lieu et nous permet de donner notre point de vue, tout en relayant celui des Jeunes officiels avec lesquels nous avons échangé durant l’année. On ne va pas recueillir la même chose venant d’un arbitre ou d’un reporter. Le but est de recueillir le maximum d’informations et de pouvoir les transmettre lors de cette commission.
Quels messages avez-vous récemment tenu à faire passer ?
L’an dernier par exemple, il était important de se concentrer sur les jeunes coachs. C’est un dossier compliqué sur lequel j’ai beaucoup échangé avec des professeurs, car tout le monde n’est pas d’accord sur ce que l’on pourrait mettre en place. La place des jeunes reporters a aussi été un sujet importants. J’ai d’ailleurs participé à un championnat du monde scolaire en tant que jeune reporter, ça m’a permis de savoir comment un jeune qui occupe cette fonction vit un événement.
Qu’est-ce qui vous a attiré à l’UNSS, puis chez les Jeunes officiels ?
J’ai débuté à l’UNSS parce que je faisais du football. Ma prof m’a poussé à y aller et m’a conseillé de devenir jeune arbitre. Je voulais voir un peu comment l’arbitrage se passait. Je suis donc entré dans ce monde-là et j’ai adoré. Ensuite, ça a été important pour moi de m’impliquer un peu plus et la CNJO m’a permis d’évoluer. J’avais quelque chose à donner à cette commission et c’est pour cela que j’ai voulu l’intégrer.
Quel va être votre programme cette année ?
J’ai le bac de Français et de SVT, mais ça ne m’empêchera pas de me rendre sur un championnat de France pour voir les choses qui pourraient être améliorées. Je vais aussi me rendre à des commissions jeunes dirigeants qui se dérouleront dans mon académie. Toutes les compétitions auxquelles je pourrai participer en tant que Jeune officiel, je m’y rendrai.
Qu’est-ce que vous apporte cette expérience à l’UNSS ?
Incontestablement beaucoup de confiance en moi. Je n’ai plus peur de prendre des initiatives. Il m’arrivait d’être renfermée, à l’écart, et d’hésiter à aller vers les gens. Être Jeune officiel donne une confiance en soi, que l’on est obligé d’avoir si l’on veut se faire respecter. Ce sont les expériences que j’ai vécu grâce aux Jeunes officiels et la confiance que j’y ai gagné qui m’ont le plus marqué à l’UNSS.
Propos recueillis par Olivier Navarranne