Championne olympique en VTT cross-country, Pauline Ferrand-Prévot était émue aux larmes au moment de recevoir sa médaille d’or. Pour elle, c’est l’aboutissement de son immense carrière.
La colline d’Elancourt sera-t-elle prochaine rebaptisée colline Pauline Ferrand-Prévot ? L’idée est en tout cas lancée après l’historique journée de dimanche. La Française a écrasé le VTT cross-country, infligeant plus de trois minutes à ses plus proches poursuivantes. Championne olympique, enfin, après les échecs de Londres, Rio et Tokyo. Pour Pauline Ferrand-Prévot, il était logique que la joie de la victoire cède très vite la place à l’émotion.
« Une journée de rêve »
« C’est un aboutissement, après des années de travail. C’est clairement la victoire d’une vie », assure Pauline Ferrand-Prévot. « Au premier tour j’ai essayé de voir comment étaient les autres et j’ai rapidement vu que j’étais dans une journée incroyable. Dès l’échauffement j’étais bien, je poussais des watts élevés. Après un tour j’ai essayé de faire toutes les montées à fond, les descentes propres sans trop en mettre, pour tenir le rythme pendant sept tours, c’était incroyable. Dans le dernier tour je n’ai pas voulu prendre de risque donc j’ai savouré un peu. Après tant d’années de dur labeur, j’ai vécu une journée de rêve »
Et maintenant, le Tour de France !
Une journée de rêve qui permet à Pauline Ferrand-Prévot d’entrer un peu plus au panthéon du sport français… et de devenir la plus grande cycliste française de tous les temps. Quintuple championne du monde en VTT cross-country, la Rémoise a tout gagné dans cette discipline. Désormais, le challenge ultime se présente à Pauline Ferrand-Prévot : gagner le Tour de France. Cela motive son retour sur la route en 2025. « Je vais être heureuse de le préparer et d’essayer de le gagner ces prochaines saisons », assure la principale intéressée, qui a déjà trouvé un nouveau défi. Jusqu’ici, elle n’en a raté aucun dans sa carrière.