Lutte – Pauline Lecarpentier : « La médaille n’était pas loin »

Représentante de l’Entente Lutte Côte d’Opale, Pauline Lecarpentier a terminé cinquième des derniers championnats d’Europe de Lutte à Rome. La Française de 22 ans est ainsi toujours en course pour une qualification pour les Jeux olympiques de Tokyo.

 
Quel bilan tirez-vous des derniers championnats d’Europe ?
Il s’agissait de ma première compétition internationale depuis mon changement de catégorie. Arriver à passer les tours, à enchaîner les victoires et à engranger de la confiance était donc une très bonne chose. Mais terminer cinquième est tout de même un peu rageant, car la médaille n’était pas loin. J’aurais vraiment aimé décrocher cette médaille, ça aurait validé un peu plus mon travail au quotidien.
 

 
La qualification pour les JO de Tokyo est donc en bonne voie ?
Difficile à dire… la place pour les tournois de qualifications olympiques va se jouer en fin de semaine lors des championnats de France. C’est vraiment une compétition que je déteste. Je stresse toujours, je me mets beaucoup trop de pression… donc il faudra voir comment je vais arriver à gérer ces championnats de France cette fois-ci.
 
Pourquoi avoir opté pour un changement de catégorie ?
Avant, je luttais en 62kg. J’avais parfois des difficultés à gérer les pertes de poids, les régimes… donc j’ai pris cette décision, celle de monter en 76kg. C’était une sacrée décision, car les adversaires sont évidemment différentes. Mais c’est une catégorie qui personnellement me convient mieux, je me sens plus à l’aise aujourd’hui dans ma lutte. C’était une bonne décision.
 

 
Avec les JO en ligne de mire, quels sont vos objectifs cette année ?
J’ai évidemment envie de gagner ma place pour les TQO. Si j’y suis et que je me qualifie ensuite pour les Jeux olympiques, il ne faudra pas y aller pour rien. Le but sera bien sûr de décrocher une médaille. Si jamais je ne parviens pas à gagner ma place pour Tokyo, alors je me focaliserai sur la saison U23. Ce serait aussi une belle occasion de continuer à progresser.

Olivier Navarranne
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