Pékin 2022 : Chloé Trespeuch se pare d’argent

Icon Sport

Médaillée de bronze à Sotchi, Chloé Trespeuch a pris l’argent sur le snowboardcross ce mercredi à l’occasion des Jeux olympiques de Pékin.

Ce n’est pas de l’or, mais c’est tout comme. Ce mercredi, à l’occasion des épreuves de snowboardcross, Chloé Trespeuch a décroché l’argent. Une deuxième médaille pour elle aux Jeux olympiques, après le bronze décroché il y a huit ans à Sotchi. Il y a quatre ans, elle s’était contentée de la cinquième place. Cette fois, voilà la Savoyarde, tout sourire, de retour sur le podium. Une récompense logique de la régularité de Chloé Trespeuch depuis quatre ans, mais aussi sur ces Jeux olympiques. Apparu en forme tout au long du parcours, elle s’est seulement heurtée à la légende Lindsey Jacobellis, 36 ans et dix titres aux X-Games, en finale.

L’argent après le bronze

Une finale où Chloé Trespeuch a parfois rêvé d’or, mais l’Américaine, intraitable, a mené la course de bout en bout pour lever les bras sur la ligne d’arrivée. « C’est un tourbillon d’émotions dans mon corps. Je suis tellement heureuse parce que c’est vraiment la récompense de beaucoup de travail et du travail de toute une équipe », a confié Chloé Trespeuch au micro de France Télévisions. « C’est vraiment un travail d’équipe et on travaille tous pour ces médailles. Ça ne sourit pas toujours pourtant le travail est fait. Quand ça sourit, c’est un récompense pour tout le monde et je suis très émue de partager ça avec eux. »

Les larmes pour Julia Pereira de Sousa Mabileau

Pour la France, c’est une troisième médaille en trois Olympiades sur le snowboardcross. Il y a quatre ans, c’était Julia Pereira de Sousa Mabileau qui s’était parée d’argent. Cette fois, a snowboardeuse d’Isola 2000 a vu la finale lui échapper. Pourtant en tête à l’occasion de sa demi-finale, elle a chuté à quelques centaines de mètres de l’arrivée. Ses larmes après l’arrivée ont témoigné de sa frustration, d’autant que la Tricolore a dominé de main de maître la petite finale. Rageant. Mais Julia Pereira de Sousa Mabileau aura à cœur de prendre sa revanche dans quatre ans.

Quitter la version mobile