L’équipe de France de Pentathlon moderne retrouve la compétition par une manche de coupe du monde à Budapest en Hongrie. Le point avec le directeur technique national Christian Roudaut.
Lorsqu’on est l’équipe de France de pentathlon moderne, comment se rend-on à Budapest pour une compétition internationale en pleine crise sanitaire ?
D’abord, on suit le protocole au niveau national avec une autorisation du ministère. Ensuite, cela varie selon les compagnies aériennes. Là, nous devions avoir réalisé un test PCR moins de 72 heures avant le départ. En arrivant dans le contexte de la compétition, nous avons passé un test antigénique pour récupérer les accréditations. Enfin, il y a toutes les consignes internes au groupe France avec le respect des gestes barrières et le port du masque. Il faut beaucoup de rigueur.
Les sportives et les sportifs sont-ils bousculés dans leurs habitudes ?
Nous avons réalisé un travail de communication et de préparation pour qu’il n’y ait pas de surprise. Du côté des athlètes, il y a une grosse envie de retrouver la compétition après un an sans épreuve officielle. Les athlètes sont habitués aux contraintes et ils sont conscients de la chance de pouvoir participer à une compétition internationale afin d’assouvir leur passion.
Quels sont les enjeux de cette compétition à Budapest ?
Les enjeux sont spécifiques à chaque athlète. Pour les garçons, deux d’entre eux (Valentin Prades et Valentin Belaud) ont déjà décroché leur quota et un troisième (Brice Loubet) peut les rejoindre. Il faudra alors faire un choix puisque nous avons que deux places masculines pour Tokyo.
Elodie Clouvel, vice-championne olympique en titre, n’est pas encore qualifiée…
Elodie a encore cinq compétitions dont la finale de la coupe du monde et les championnats du monde pour se qualifier. Elle peut y parvenir par le classement mondial ou par un podium aux mondiaux. Elle s’est préparée pour être en forme en fin de saison. Ici à Budapest, elle vient de passer le cap des qualifications sans problème.