Pétanque – Dylan Rocher : « On s’adapte aux contraintes »

À quelques jours de la finale de la Coupe de France de pétanque les 9 et 10 octobre, Dylan Rocher, membre du Fréjus International Pétanque, revient sur cette année particulière pour son sport.

Pouvez-vous revenir sur votre parcours lors du 59e Mondial La Marseillaise à Pétanque ?
Mon équipe avec Marco Foyot et Stéphane Robineau est arrivée en finale. D’un côté, on est satisfait d’y être parvenu, mais on est quand même déçu. On joue toujours pour gagner, alors ça fait râler d’avoir échoué si près du but. Cependant, il n’y a rien à dire. L’équipe de Jean-Michel Puccinelli, Ludovic Montoro et Benji Renaud a mérité sa victoire, ils ont mieux joué que nous dans tous les domaines.
Vous avez également participé au Choc des Champions, une nouvelle compétition organisée par la Fédération française de pétanque et de jeu provençal fin août. Racontez-nous.

C’était une très belle formule avec des formations inédites qui mélangeaient des hommes et des femmes. Avec la Dream Team, nous avons affronté des challengers, c’était plutôt sympa. De plus, ce Choc des Champions s’est déroulé dans le très beau cadre du Vendée Space (à Mouilleron-le-Captif, en Vendée, ndlr), et était bien organisé. À refaire !
 

 
Comment vivez-vous cette saison 2020 particulière à cause de la pandémie de Covid-19 ?
Nous n’avons quasiment pas joué de l’année et nous sommes en manque de compétitions. Les Masters, les championnats du monde, tout a été annulé. Depuis mi-juillet, je rejoue aux boules tous les jours, mais pendant trois ou quatre mois c’était le calme plat. J’ai pu profiter de ma femme et de ma fille, c’était les bons à côtés de ne pas partir en compétitions. Depuis la reprise, parmi les grands concours j’ai participé au National à pétanque de Cogolin dans le Var et au Mondial Laurent Barbero/Ville de Fréjus, organisé par mon club Fréjus International Pétanque, que j’ai gagné avec Henri Lacroix et Stéphane Robinot. On s’adapte aux contraintes selon les organisations. Certaines nous demandent de garder le masque tout le temps, d’autres qu’en dehors des parties. Après, il faut rester civilisé, on a déjà la chance de pourvoir jouer. On veut faire le maximum pour que ça puisse durer.
Vous allez participer à la finale de la Coupe de France de pétanque les 9 et 10 octobre à Marseille avec Fréjus International Pétanque. Avec des nombreux champions du monde, peut-on considérer votre équipe comme favorite ?
La finale de la Coupe de France sera une des dernières grosses compétitions de l’année qui sera en plus télévisée sur la chaîne l’Équipe. C’est l’objectif principal du FIP. C’est vrai que nous avons une très belle équipe, mais il y a sept autres clubs qui seront là aussi pour gagner. S’ils sont là, c’est qu’ils jouent bien aussi. Il y a 3 000 clubs au départ de cette Coupe de France, quand on est dans huit derniers c’est que le niveau est élevé.
 

 
Êtes-vous accompagné par des partenaires privés pour mener votre carrière ?
Il ne faut pas oublier que nous ne sommes pas professionnels et qu’on a besoin de coups de pouce. Mon club Fréjus International Pétanque m’aide beaucoup. Je suis suivi par des sponsors dans la pétanque comme Obut et la société Place des Lice, spécialisée dans la construction de terrains de pétanque. Le Groupe Maurin Ford me soutient aussi en me prêtant une voiture à l’année, ainsi que la boîte de BTP ITB Innovation. Ces partenaires m’aident comme ils peuvent sachant que l’année est compliquée aussi pour eux.

Propos recueillis par Leslie Mucret
Quitter la version mobile