La Suisse aborde les championnats du monde de pétanque, à Dijon, avec ambition. Et un leader naturel : l’ancien champion du monde Maïky Molinas.
Savez-vous quelle est la nation la plus titrée, derrière la France, aux Mondiaux de pétanque, en triplette ? Ce n’est ni la Thaïlande, ni Madagascar, ni l’Italie… mais bien la Suisse. Au cours de leur histoire, les Helvètes sont parvenus à monter à quatre reprises sur la plus haute marche du podium : en 1965, 1966, 1973 et 1980. Mais, depuis, la Suisse n’a jamais su se mêler à la lutte pour la victoire, et trop rarement pour le podium.
La donne va-t-elle changer en 2024 ? Pourquoi pas ! La Suisse surfe sur une dynamique intéressante, à l’image de la belle médaille d’argent obtenue au mois de novembre par le club de Meyrin lors de la Coupe d’Europe des clubs. Concernant la sélection nationale, tous les espoirs sont permis, puisque la Suisse compte dans ses rangs un champion du monde, et un joueur de Meyrin, en la personne de Maïky Molinas.
Maïky Molinas, outsider en tir de précision
En 2019, le jeune helvète devenait le meilleur joueur tête-à-tête du monde en battant Henri Lacroix en finale. Depuis, le joueur de 28 ans s’est affirmé comme une valeur sûre dans le paysage de la pétanque. Régulier lors des Nationaux et des compétitions internationales, il aura aussi un coup à jouer en tir de précision lors des Mondiaux.
En triplette, Maïky Molinas sera bien épaulé, notamment par deux éléments du club de Léman Pétanque : Joël Chervet et Alwin Pittet. Alors que le premier est une valeur sûre de la pétanque suisse, le deuxième est encore jeune et pourrait profiter de ces Mondiaux pour se faire un nom. Un collectif complété par l’homme d’expérience qu’est Frédéric Métairon (Le Verney), au sein d’une équipe suisse à surveiller de près à Dijon.