A 64 ans, le Haut-Garonnais Michel Le Bot a été élu président de la fédération française de pétanque et de jeu provençal. Il succède à Joseph Cantarelli.
Comment avez-vous vécu votre victoire à l’élection de la présidence de la FFPJP ?
J’ai reçu ce succès avec beaucoup de plaisir et d’humilité face à la tâche qui m’attend. Il nous faut désormais rassembler toutes les composantes de la fédération autour d’un projet commun dans cette situation de crise sanitaire : la reprise de l’activité.
Comment comptez-vous vous y prendre ?
Je comprends évidemment la frustration des joueurs ainsi que les difficultés des clubs et des comités. Nous vivons une situation qui nous dépasse tous puisque le monde entier est touché. Il faut savoir être solidaire et patient.
Est-ce un moment opportun pour prendre ce poste à la tête de la FFPJP ?
Dans la vie, on ne choisit pas toujours le moment. Cela fait partie des aléas, à moi d’être positif et savoir raison garder. Nous, on s’occupe de la pétanque pendant que d’autres personnes ou entreprises sont dans des situations bien plus compliquées. Il faut mettre les choses en perspective. Encore une fois, nous devons être patients pour mettre les choses en place. On fera tout pour que notre voix soit entendue jusqu’au ministère des Sports afin de reprendre une activité sportive de plein air puis les compétitions.