Pétanque : oser défier les champions, le défi fou des joueurs du dimanche

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Défier Dylan Rocher et le reste des Bleus, voilà ce que propose le Pétanque Tour. Un défi de taille… réalisé avec le sourire, mais aussi l’envie de créer l’exploit.

Défier Lewis Hamilton en F1, se mesurer à Tadej Pogacar en cyclisme ou encore tenter de suivre la coulée de Léon Marchand. Autant de rêves de nombreux fans de sport… qui demeurent inaccessibles. En pétanque, en revanche, défier les meilleurs du monde et tenter de les battre, c’est possible.

C’est, par exemple, ce qu’a proposé une étape du Pétanque Tour cette semaine. Du côté de Dijon, les curieux pouvaient venir tenter de se mesurer à Dylan Rocher, Philippe Suchaud, Henri Lacroix ou encore Jean Feltain. Mais, pour les battre, c’est une autre paire de manche. Les joueurs du dimanche se sont pressés dans le chef-lieu de la Côte-d’Or. Mais, même avec le sourire et pas forcément la plus intense concentration, les champions font le job.

La Marseillaise, une loterie et un éventuel gros lot

Une difficulté de faire tomber les champions dont Pierre Guille, président délégué du Mondial la Marseillaise à pétanque, peut témoigner. « Ce qui fait aussi le charme du Mondial, c’est que ces joueurs du dimanche peuvent affronter les grands champions. Le tirage au sort est complètement aléatoire. C’est la magie de La Marseillaise, c’est un événement unique au monde. En tennis, si vous êtes un joueur du dimanche, vous n’affronterez jamais Novak Djokovic ou Rafael Nadal. En pétanque, à Marseille, vous pouvez affronter Dylan Rocher au premier tour du Mondial. Il y a de bonnes chances que vous preniez 13-0… ou que vous marquiez un point si Dylan est sympa (rires). »

Au cœur de l’été, du côté de Chambon-sur-Lignon, Philippe Quintais et Philippe Ssuchaud avaient également proposé que des concurrents viennent les battre. Résultat : les champions dominent, encore et toujours. Mais, l’année passée, l’improbable a eu lieu : sur 70 parties de 7 points, un homme avait créé l’exploit de s’imposer. Une preuve que l’exploit, dans le monde du sport et encore plus dans celui de la pétanque, reste possible.

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