Toujours un sans-faute pour la France aux Mondiaux de Dijon, avec une victoire marquante face à l’Espagne (13-8) en poules.
Et de trois pour les Bleus ! A Dijon, l’Equipe de France rentre parfaitement dans ses championnats du monde. Après les Etats-Unis et l’Allemagne, les Bleus faisaient face à leur premier choc. Outsider sérieux, candidat au podium, l’Espagne s’est avancée face à l’Equipe de France. Un duel entre deux équipes invaincues, avec le bombardier Jesus Escacho en chef de file de la Roja. Morceau solide, les vice-champions du monde 2021 auront embêté les Français, qui finissent par s’imposer sans fébrilité (13-8). Un vrai message envoyé à la concurrence.
Un choc maîtrisé
Pour cette partie, David Le Dantec laisse « Moineau » Feltain au repos. Henri Lacroix continue son beau jeu au point, tandis que Dylan Rocher et Philippe Suchaud commence par laisser une certaine priorité à la défense, tout en sachant faire mal au tir quand il le faut. D’entrée, c’est un 3-0 pour les Bleus, pour prendre les commandes.
Si l’Espagne ouvre son compteur, Rocher frappe juste et Suchaud affirme au point (6-1). Malgré un coup de chance espagnol qui réduit le total français, les Bleues avancent (7-1). L’Espagne ne lâche pas pour autant, et il faut un carreau de « Dydy » suivi d’une frappe finale de « Phiphi » pour garantir leur position en tête (9-4). Des manqués tricolores à 5m50, et les Espagnols en profitent pour se rapprocher dangereusement… (9-8).
Les Bleus finissent le boulot
Deux sur deux pour Rocher, mais un sur deux pour Suchaud sur la mène suivante. Les Tricolores s’en sortent grâce au manqué de justesse d’Escacho sur la reprise de Lacroix (10-8). Il faut conclure, sous peine d’avoir une mauvaise surprise… Deux frappes de Suchaud, et enfin Henri Lacroix entre en scène pour un tapé-gagné : et ça passe ! Les Tricolores s’imposent et restent invaincus dans ces parties de classement. De quoi aborder la suite avec sérénité. Désormais, les hommes de David Le Dantec sont en ballotage favorable pour se qualifier directement pour les quarts. Et ainsi s’éviter les dangereuses poules de trois des 1/8e…