A Tours, le choc des titans opposant Fazzino au duo Rocher-Rizzi a tenu ses promesses. Deux heures de partie, du suspens jusqu’au bout, et un favori hors course.
Un immense choc, dès ce dimanche matin. Au National de Tours, pour lancer 2024, on a droit à un plateau très relevé. En témoigne ce huitième de finale en mode duel de légendes. D’un côté, Christian Fazzino, désigné joueur du XXe siècle, accompagné du champion du monde malgache Christian Andriantseheno. De l’autre, le duo explosif de Dylan Rocher et Diego Rizzi. A l’arrivée, la victoire revient à la paire franco-italienne (8-13), après deux heures de jeu.
Meilleur départ pour Fazzino
Pourtant, c’est la triplette Fazzino qui prend les devants. Après deux mènes, le joueur transfuge de Bron vers Arlanc a l’avantage (5-0). Du côté de la formation Rocher, les difficultés au point ne sont pas masqués par la force de frappe du duo Rocher-Rizzi. En face, Christian Andriantseheno, en pointeur pur lance parfaitement son équipe. Le Malgache est au taquet dès le matin.
La réponse ne se fait pas attendre. Au tir, les deux « Didi » se mettent en route. Rizzi enchaîne des carreaux, comme pour conclure cette première marque sur la troisième mène (5-3). Petit à petit, les Fréjusiens refont leur retard, avant de prendre le large. Avec la dernière boule, Mostefa Mimouni réussit un petit exploit au tir, et ajouter à l’avance (5-10).
Andriantseheno irrésistible, en vain
Pour Fazzino et les siens, il y a le feu. En toute fin de mène, Christian Andriantseheno se met aussi au tir, avec succès. De quoi réduire l’écart et prolonger ce choc. Dans la foulée, Rocher et sa bande prennent encore le dessus. Avec deux boules en main contre une, « Dydy La Foudre » joue de malchance et sort le but avec son tir, pourtant réussi. Pas de réussite encore pour le champion du monde en titre, qui manque d’un cheveu le tir de la gagne. C’est tout de même un point en plus pour son équipe (8-11).
Sur la manche suivante, c’est de nouveau un Christian Andriantseheno décidément très adroit qui sauve sa peau. Le tir au but est réussi, sous les applaudissements des travées tourangelles. Avec deux boules en main, Dylan Rocher passe encore à côté de la gagne, avec deux points manqués au cœur du trafic. Pour autant, la sentence semble toujours plus imminente (8-12). Ce n’est en effet qu’un sursis, puisque Rocher-Rizzi- Mimouni termine le travail sur la mène suivante, après plus de deux heures de jeu.
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