Réuni depuis le début de l’année, le duo Dylan Rocher – Diego Rizzi n’a, pour l’instant, pas véritablement porté ses fruits. Qu’est-ce qui leur manque encore pour aller plus haut ?
Deux des meilleurs tireurs du monde, associés ensemble. Qu’est-ce qui peut bien leur résister ? Sur le papier, l’association de Dylan Rocher à Diego Rizzi promet une force de frappe inégalable. Depuis cette saison, le « Maestro » italien a rejoint les rangs du Fréjus International Pétanque, où il retrouve « Dydy La Foudre ». Depuis le début de l’année, le duo n’a pas encore frappé de grands coups. Au contraire, cet attelage franco-italien a déraillé lors des grandes échéances.
De grands rendez-vous manqués
La dernière déception majeure en date, c’est évidemment le Mondial La Marseillaise. Au Parc Borély, le duo Rocher-Rizzi est annoncé comme le grand favori. Finalement, les Varois tombent face à Feltain et Helfrick, dès les 32e de finale. Plus tôt, fin juin, Rocher et Rizzi s’avançaient ensemble sur la première étape des Masters de Pétanque. A Douai (Nord), c’est le coup de tonnerre, avec une élimination d’entrée face à l’Equipe de France Espoirs. Sur les manches suivantes des Masters, sans Rizzi, Rocher atteint deux fois la finale, pour une victoire d’étape ce jeudi à Thaon-les-Vosges.
« Faire taire quelques critiques »
Dans le jeu, les deux canonniers semblent souvent se marcher sur les pieds. « Ce qui n’est pas facile avec Diego, c’est qu’on est deux tireurs. », explique Dylan Rocher. « On n’est pas habitués à jouer le rôle de milieu, ça nous oblige à plus pointer. Alors, ça devient difficile de garder la cadence au tir. » « Notre partie n’a que six mois d’existence, il ne faut pas l’oublier. » ajoute Stéphane Robineau, coéquipier et pointeur attitré des deux artilleurs. « On a encore beaucoup de choses à prouver et à faire dans le jeu. Notre victoire à Fréjus nous a permis de faire taire quelques critiques. On a peut-être trouvé la bonne composition, la bonne formule. »
Fréjus, acte fondateur ?
A domicile, le week-end passé, le trio a remporté le Mondial Laurent-Barbero disputé à Fréjus. Pour les joueurs du FIP, cela permet de remettre les pendules à l’heure. Notamment pour prouver qu’avec un potentiel pleinement exploité, cette triplette sera difficile à arrêter. « A chaque fois cette saison, on a été battus par de très belles équipes, pas n’importe qui. Je pense que nous n’avons pas réussi à jouer notre jeu habituel non plus. », précise Dylan Rocher. « Scarabée » Robineau confirme : « La Marseillaise, c’est entre guillemets une « contre-performance », puisque ce n’est pas le cas. On a perdu contre des joueurs en pleine forme qui jouent super bien, qui viennent d’être sacrés champions de France, et qui sont finalement allés jusqu’en finale ». Avant Fréjus, les Varois s’étaient également imposés à Draguignan, première étape du circuit PPF. Pas rien.
« Une équipe, ça ne se fait pas en un claquement de doigt »
Selon les intéressés, ce ne serait qu’une question de temps. « Ce n’est pas parce que vous mettez les meilleurs joueurs ensemble que ça va le faire. On le voit dans tous les sports », souligne Rocher. « . Monter une équipe, ça ne se fait pas en un claquement de doigt. On est des gagneurs, et on veut faire ce qu’il faut pour être réguliers et performants » Les prochaines échéances seront de nouveaux gros tests pour Dylan Rocher et Diego Rizzi. La suite des Masters, avec un Final Four à l’horizon, mais aussi d’autres belles compétitions comme le Trophée des Villes attendent « l’Albatros » et « l’Alieno ». Jeudi prochain, on les retrouvera déjà ensemble à Cluses, pour la 4e étape des Masters. Dès ce week-end, ils défendront les couleurs du Var aux championnats de France mixte à Douai.