L’engagement du CDOS 30 envers le mouvement sportif du Gard prend diverses formes : des formations, des informations sur le sport santé, les Trophées de l’olympisme. Autant d’actions qu’évoque Philipp Montagut, le président.
Combien d’adhérents compte le CDOS du Gard ?
En tout, 53 comités départementaux sont adhérents au CDOS 30, dont les deux tiers dépendent d’une fédération olympique. Nous abritons également un Centre de ressources et d’informations aux bénévoles (CRIB) qui assure la gestion des bulletins de salaire et propose un suivi conseil aux employeurs et aux salariés des comités et clubs qui le demandent. Le CRIB donne aussi des conseils aux bénévoles dans le montage d’un projet ou dans l’organisation d’un événement sportif.
Le CDOS propose-t-il d’autres services aux comités et clubs ?
Certains comités sont structurés et ne demandent pas de conseils, mais d’autres ont besoin d’aide. L’année dernière, nous avons créé un poste d’agent de développement sportif afin qu’il accompagne ceux qui le voudraient du côté de la logistique et la technique pour diverses thématiques. Par ailleurs, nous sommes impliqués, comme les 12 autres CDOS, dans l’offre régionale de formations du CROS autour de la sécurité, de la recherche de sponsors ou encore de la manière d’organiser son association. Nous étions institut de formation, mais nous avons préféré nous adjoindre au CROS pour proposer une meilleure qualité.
Comment mettez-vous en valeur les membres des comités et des clubs ?
Nous attribuons les Trophées de l’olympisme du Gard, dont la 18e édition se déroulera cette année, pour mettre en avant les adhérents qui promeuvent les valeurs olympiques. Nous récompensons des sportifs dans quinze catégories. De plus, un prix du public, organisé en collaboration avec les media locaux qui ont fait voter leurs internautes pour le sportif le plus emblématique de l’année, est remis. En parallèle, nous attribuons un carton azur pour mettre en avant le bon comportement d’équipes dans les sports collectifs.
Déclinez-vous des thématiques transversales au sport ?
Nous voulons mettre en exergue des éléments médicaux, comme le sport sur ordonnance ou le sport bien-être. Nous sommes dans une phase de soirées pour donner des informations aux fédérations qui veulent se lancer dans cette politique et inciter les sédentaires à se mettre au sport, qui est un bon moyen de prévenir les maladies.
Le Gard est un département qui se prête bien aux sports de nature. Comment le CDOS s’implique-t-il dans leur développement ?
Nous sommes membres de la Commission départementale des espaces, sites et itinéraires relatifs aux sports de nature (CDESI) qui assure la gestion des sites de nature. Énormément de comités du département sont concernés par les activités de plein air. C’est notre rôle de rappeler les règles d’une discipline, mais aussi le respect de la nature et faire en sorte que tout le monde évolue dans les meilleures conditions d’accueil. Nous agissons avec le Département pour associer sport, tourisme et économie.
Comment travaillez-vous avec les autres institutions ?
Le CDOS est associé à la Direction régionale de la jeunesse, des sports et de la cohésion sociale sur le montage de projets autour du sport et les thématiques du handicap et de la mixité, par exemple. Nous sommes très présents aux réunions concernant le parcours santé accueil éducation mis en place par le ministère de l’Éducation nationale.
Le CDOS 30 peut-il s’impliquer dans l’organisation des Jeux olympiques de 2024 malgré la distance avec Paris ?
Nous comptons prendre notre place dans les Jeux olympiques de 2024. C’est vrai que la distance avec Paris est une contrainte, mais nous pouvons jouer notre rôle grâce à des sites d’entraînements et des bases pré-olympiques. Nous allons accompagner et faire l’écho des événements péri-olympiques organisés par les comités et nous nous associerons aux fédérations lors de la Journée olympique le 23 juin. D’ailleurs, nous envisageons de créer nous-même un événement ce jour-là.