En décembre 2021, le CREPS a accueilli les rencontres de la Maison Régionale de la Performance. Retour sur cette première avec Philippe Omnès, son responsable.
En décembre dernier, le CREPS Île-de-France de Châtenay-Malabry a accueilli les premières rencontres de la Maison Régionale de la Performance. Elles ont rassemblé plusieurs acteurs du monde du sport, allant des athlètes et des coachs aux médecins, autour de thèmes aussi variés que la détection, la formation des entraîneurs, et la mise en place d’une politique nationale de performance pour les grandes échéances. Retour sur cette grande première avec Philippe Omnès, directeur adjoint du CREPS IDF et responsable de la MRP. Il revient avec nous sur cet événement, ses objectifs et ses apports dans le cadre du plan « Ambition Bleue », avec les Jeux de Paris 2024 en ligne de mire.
Tout d’abord, quelle appréciation globale faites-vous de cette première édition des rencontres de la Maison Régionale de la Performance ?
C’était une belle opération, un certain challenge pour nous aussi puisque la MRP est encore toute récente. Toute l’équipe était bien préparée en amont et la logistique mise en place par le CREPS a permis de tenir cet événement dans des conditions confortables… Nous avons aussi eu la chance et l’honneur de recevoir la visite de Michel Cadot, président de l’Agence Nationale du Sport, accompagné de Claude Onesta et Yann Cucherat. C’était l’un des grands moments de cette journée. Au sujet des discussions et ateliers au fil de la journée, nous n’avons eu que des échos positifs de la part des participants. Nous avons vraiment eu des échanges intéressants et enrichissants, avec une assistance active et des sujets pertinents.
L’idée de ces rencontres était de rassembler plusieurs membres de l’encadrement autour des sportifs, pour échanger sur différents enjeux, toujours autour d’un même objectif : améliorer la performance. Quelle est l’utilité de ce type d’échanges ?
Nous, Maison Régionale de la Performance, nous déclinons la politique générale de performance de l’ANS, « Ambition Bleue » sur nos territoires. Parmi les axes de cette politique, on retrouve l’accompagnement des entraîneurs et la montée en gamme de leurs compétences. Car la performance sportive ne vient pas seulement des athlètes, mais aussi de leur encadrement. Ce dernier doit être formé aux nouvelles technologies et à l’innovation, l’évolution des techniques. Il est très important que les entraîneurs échangent avec leurs pairs, et pas uniquement de leur discipline. Cela nous permet aussi de faire remonter des besoins, des demandes de la part des coachs.
Le 15 décembre, il n’y avait pas seulement des coachs, mais aussi des représentants du monde médical, de la formation, de la détection…
Oui exactement, tous ces domaines se recoupent et sont transversaux. Que ce soit le médical, le paralympique, la haute performance, tous rencontrent des problématiques similaires. On l’a bien vu avec Bernard Lahaye, directeur de l’Opéra Garnier, qui retrouve les même contraintes en matière d’emploi du temps et d’exigence d’entraînements que des structures du monde sportif. Tout cela permet d’élargir notre champ, et de voir différentes manières de faire face aux mêmes enjeux. De tous ces échanges, nous avons pu en tirer plusieurs préconisations. Et le fruit de ses discussions peut ainsi servir de guide, de feuille de route.
C’était donc la première édition de ces rencontres. Un événement qui est amené à être reconduit ?
Tout à fait. Notre objectif est d’en faire deux à l’année. Les prochaines pourraient se tenir à la mi-2022, autour de fin mai début juin, je présume, même si rien n’est arrêté. Pour les prochaines, nous ne reprendrons pas forcément les mêmes thématiques. Pour cette première, nous avons balayé assez largement plusieurs thèmes. Notre intention est que les prochains seront plus axés sur un thème en particulier.
Le livre numérique de ces rencontres de la Maison Régionale de la Performance. Si l’image ne s’affiche pas, cliquez ici )