Véritable passionné de la discipline, Philippe Pietri sera le coach d’Ajaccio au Trophée des Villes. Avec Pascal Dionisi, Kévin Philipson, François N’Diaye et Alexandre Silvani, l’entraîneur corse tentera de briller et de porter haut les couleurs de son île. Entretien…
Philippe, Ajaccio sera cette année au Trophée des Villes. Vous devez être très heureux !
Oui, c’était important pour nous d’y être, d’autant que cela faisait quelques années que ce n’était plus le cas. Pour tous les grands joueurs, c’est la plus belle compétition avec les Masters, ce n’est pas un hasard. Représenter Ajaccio au Trophée des Villes, cela nous tenait vraiment à cœur. En plus, comme nous n’avons pas l’habitude, cela nous permettra de voir le fonctionnement de la compétition, de la gestion d’une équipe à quatre.
L’objectif sera donc de découvrir ce Trophée des Villes ?
Non, ce sera plutôt d’aller le plus loin possible. Nous avons une belle équipe, on aura les moyens de faire de belles choses. Si on peut aller loin dans la compétition, on ne s’en privera pas.
La Corse est une vraie terre de pétanque. Qu’en pensez-vous ?
Oui, la pétanque évolue bien en Corse. Déjà, lors de l’étape des Masters à Ajaccio, on a pu voir tous les grands joueurs, c’est très positif pour nous. En plus, les Corses sont très nombreux à regarder les parties de boules à la télévision. Nous sommes tous attirés par la pétanque. En Corse, nous n’avons pas trop le choix entre la pêche, la chasse et les boules (rires) !
Quelles sont les autres axes de progression ?
Déjà, si la discipline pouvait rentrer aux Jeux olympiques, je pense que ce serait très positif. On pourrait également réfléchir aux équipements. Le fait d’être tous habillés de la même manière sur les grosses compétitions, cela apporte du sérieux et du professionnalisme. J’espère que cette évolution va continuer, c’est important pour l’image de la discipline.
Vous êtes un véritable passionné de pétanque. Comment voyez-vous votre avenir dans la discipline ?
Pour l’instant, il y a la passion, donc je ne suis pas près d’arrêter. En plus, je joue maintenant avec la crème de la pétanque, c’est passionnant. Au-delà du jeu, j’aime beaucoup l’aspect relationnel qu’il y a dans la pétanque, et même en dehors des joueurs. Que ce soit les journalistes ou les gens qui sont dans la discipline sans forcément jouer, toutes les rencontres que l’on peut faire grâce aux boules sont formidables.
Propos recueillis par Bérenger Tournier