Philippe Quintais : « Comme si je gagnais Roland-Garros »

Quintuple vainqueur des Masters de Pétanque, Philippe Quintais est l’un des grands favoris de cette édition 2018, lui qui forme l’équipe de France en compagnie de Philippe Suchaud, Henri Lacroix et Dylan Rocher. Présent depuis le début de l’aventure des Masters, Philippe Quintais est tout simplement amoureux de cette compétition.

 

Philippe, que représentent les Masters pour vous ?

C’est un événement exceptionnel qui a su prendre de l’ampleur au fil des années. Je suis là depuis le début, donc je suis bien placé pour en parler. Les gens se déplacent en masse, on l’a encore vu à Châteaurenard lors de la première étape. Les Arènes étaient pleines malgré un temps qui n’était pas idéal. Cela prouve que les Masters attirent de plus en plus de spectateurs, y compris des non-initiés du monde de la pétanque qui apprécient le spectacle. Le plateau est toujours de grande qualité, et il est extrêmement difficile d’aller jusqu’au bout. Quand on gagne les Masters, la grande finale, c’est l’apothéose. C’est vraiment l’une des plus belles compétitions ; je prends plaisir à y participer chaque année. Pour moi, quand je gagne les Masters, c’est comme si je gagnais Roland-Garros.

Comment avez vécu la victoire lors de la première étape à Châteaurenard ?

Les Masters sont un championnat. Donc, bien démarrer est essentiel. Débuter en gagnant ça enlève forcément un peu de stress pour les étapes suivantes. Il a même plu, mais de façon continue, donc ce n’était pas très gênant. C’était même plutôt agréable ! On sait que nous sommes favoris et très attendus. Avec l’équipe que l’on a, c’est normal. Le but est clairement d’arriver jusqu’à Istres et de soulever le trophée. C’est donc un beau résultat qu’il faudra confirmer sur les étapes suivantes.

L’équipe de France est-elle intouchable sur cette édition 2018 ?

Pas du tout ! L’étape de Châteaurenard nous l’a d’ailleurs bien montré. Même si on a gagné cette étape, on menait largement en finale avant de se faire peur. Peut-être que l’on a un peu trop tiré. C’est aussi une finale lors de laquelle Dylan (Rocher, NDLR) a été en dessous de son niveau habituel. C’est une bonne chose, ça montre qu’il faut toujours rester sérieux et appliqué, qu’un match n’est jamais terminé tant qu’on n’arrive pas à 13 points. C’est là que les deux autres doivent être forts pour rattraper, car chaque joueur peut avoir une faiblesse à n’importe quel moment.

> Les Masters : La ligue des champions de la pétanque

 

Olivier Navarranne
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