Pierre Rémy : « J’aime les conditions fortes et la montagne »

Champion du monde en titre, Pierre Rémy était présent à Chamousset lors de la manche de Coupe du monde de parapente en mai dernier et a terminé 66e. Il revient sur la compétition et les avantages du site.

 

Pouvez-vous nous parler de votre compétition ?

La compétition a commencé un dimanche, on vole tous les jours jusqu’au samedi, puis chaque jour on engrange des points en fonction de notre place. Sur sept jours, on a six ou sept manches possible en fonction de la météo. À la fin, les points sont additionnés. J’ai raté ma première manche, mais je me suis un peu repris par la suite.

Qu’avez-vous pensé du cadre de Chamousset ?

On est dans « la place du parapente », c’est un secteur qui est très propice au vol, à la compétition, au vol de distance. Forcément, c’est un coin très sympa pour faire ce sport. Les conditions sont difficiles, mais c’est le seul élément qu’on ne peut pas gérer. C’est sûr que quand on se déplace dans des pays comme la Colombie ou le Brésil, on est à peu près sûr d’avoir des conditions météos plus homogènes qui nous permettent de voler tous les jours. En Europe, c’est plus compliqué, on voit des fois qu’on a des fronts où il pleut pendant deux semaines… Mais comme les compétitions sont calées un an en avance, on ne peut pas annuler au dernier moment. J’aime les conditions fortes et la montagne, donc ici je suis plus dans mon élément que dans la plaine brésilienne. Mais il y a d’autres pilotes, il n’y a pas que moi… et voilà, on se tire la bourre.

Quelles sont les prochaines échéances ?

Courant juillet, on a les championnats de France au Grand Bornand, et début août les pilotes partent pour les Championnats du monde en Macédoine du Nord. Je devrais essayer de défendre mon titre et l’équipe de France tentera de conserver son titre de champion du monde par équipe. Si la motivation reste là, si tout se passe bien, je ferai tout pour être à Chamousset en 2021, histoire de finir cette histoire qu’ils ont commencé avec la pré-Coupe du monde, la Coupe du monde, puis ce futur Championnat du monde.

La rédaction
Quitter la version mobile