L’ANDIIS Sud-Est organise une journée d’étude régionale autour de la gouvernance du sport vendredi prochain à l’UFR STRAPS de Luminy-Marseille.
Quel est le but de ces journées d’étude régionale régulièrement organisées par l’Association nationale des directeurs et intervenants d’installations et des services des sports (ANDIISS) Sud-Est ?
Les acteurs concernés se rencontrent sur des thématiques très diversifiées concernant l’ingénierie du sport en général, sa sociologie ou des points très techniques sur les structures. Lors de la prochaine journée d’étude régionale, le vendredi 6 décembre, le thème sera l’orientation de la gouvernance du sport et comment les services de gestion peuvent s’y associer. Le gouvernement a créé l’Agence nationale du sport qui va se décliner en conférences régionales. C’est logique d’y associer les forces vives des territoires, les gens qui travaillent au quotidien dans le sport. Nous voulons faire s’asseoir ensemble les acteurs du sport, du monde de l’entreprise, de l’État, du monde associatif pour répondre aux attentes du plus grand nombre, servir l’intérêt général, les performances en vue des Jeux olympiques et paralympiques de 2024 à Paris et assurer un modèle économique pérenne.
Qui sont ces acteurs du sport que vous souhaitez réunir ?
Cette journée est à destination de tous les publics, membres d’associations maires, adjoints aux sports, directeurs des sports, chargés de mission, éducateurs en formation, etc. Ce 6 décembre, l’UFR STAPS de Luminy-Marseille deviendra un espace de réseaux et une boîte à outils. La pause partenaire entre 11h 15 et 11 h 35 et la pause déjeuner permettront à tous de nouer des contacts. Les différents participants pourront repartir avec des outils pour que chacun puisse avancer dans ses réflexions et dans ses projets.
Quel est le temps fort de cette journée d’étude régionale ?
Nous nous sommes associés à Bernard Nicolaïdis, expert de Sport Emploi Développement, qui fera un focus sur la Société coopérative d’intérêt collectif (SCIC), un format de gestion de coopération territoriale pour le développement économique du sport. Il présentera cette gouvernance partagée avec des témoignages et des retours sur expérience pour mettre avant le côté pragmatique. L’après-midi, un atelier « Comment conduire le changement vers la SCIC ? » sera proposé avec des réponses aux questions et des présentations de cas concrets.
D’autres actions sont-elles prévues lors de cette journée ?
La table ronde, prévue à 9 h 45, autour des enjeux de la coopération territoriale en matière de développement des pratiques sportives associera différents intervenants : la Direction régionale de la jeunesse, des sports et de la cohésion sociale (DRJSCS), le Comité régional olympique et sportif (CROS), le Conseil régional et l’Association nationale des élus en charge du sport (ANDES). Ils interviendront chacun dans leurs champs d’activités de leurs compétences. Union sport et cycle, un cabinet d’ingénierie, amènera sa vision économique du sport. Un focus sera fait sur les équipements pour débattre s’ils doivent être gérés juste par les collectivités ou si l’on doit se diriger vers une gouvernance partagée avec des investisseurs privés et les associations et enfin comment concilier les objectifs de chacun afin de parvenir à un résultat positif.
Pourquoi organisez-vous cette journée d’étude régionale à l’UFR STAPS de Luminy, à Marseille ?
L’ANDIISS Sud-Est est partenaire du CREPS et de l’UFR STAPS de Luminy qui nous accueille toujours chez eux avec cette idée de rassembler les acteurs du sport. Jean-Louis Moro, directeur administratif du TechnoSport, procédera à l’accueil avec moi en début de matinée. C’est aussi l’occasion de faire visiter le lieu. L’après-midi, les participants auront la possibilité de découvrir le TechnoSport, une structure qui organise des recherches très pointues et une analyse de la haute-technologie du sport.