Discipline de plein air, la course d’orientation tend à se développer en milieu urbain. Une toute nouvelle approche symbolisée par l’organisation de grands événements, à l’image de la Bordeaux City Race, les 2 et 3 octobre prochains.
Une carte, une boussole, une tenue adéquate et c’est parti ! « La course d’orientation est en effet une pratique qui ne demande pas beaucoup de matériel. C’est aussi ce qui explique qu’elle soit accessible à tous les publics », confie Jean-Philippe Stefanini, président de la Fédération Française de Course d’Orientation. « Nos licenciés les plus jeunes ont 7 ans, et les plus âgés dépassent les 80 ans. Cela montre que c’est une pratique ouverte à tout âge. » Une discipline qui a su bien résister aux affres de la crise sanitaire. « L’impact était plus notable en 2021 qu’en 2020. Les prises de licences s’étaient bien passées l’année dernière, et nous avions eu une baisse de seulement 6 % par rapport à 2019 », confirme Jean-Philippe Stefanini. « Les sports de plein air ont pu redémarrer en avance par rapport aux sports en salle, ce qui a été un vrai avantage pour nous. Il y a donc eu un fort engouement, une forte pratique, notamment au niveau scolaire concernant notre discipline. La course d’orientation est en effet une pratique très prisée de la part des professeurs d’EPS, elle est plutôt facile à mettre en place, ludique et permet de susciter l’attention des élèves. Pour le moment, cet engouement ne s’est pas encore traduit par une forte prise de licences, mais la dynamique demeure bonne et encourageante pour la suite. » Une dynamique que la Fédération Française de Course d’Orientation entend pérenniser, notamment avec le développement de la CO en milieu urbain, un type de pratique et de format qui ont tout pour plaire au plus grand nombre.
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