Que devient Gwladys Épangue ?

Nisha Rawal of Nepal competes against Gwladys Epangue of France during the Women's +67kg Repechage contest on Day 15 of the Rio 2016 Olympic Games at Carioca Arena 3 on August 20, 2016 in Rio de Janeiro, Brazil ( Photo by Nolwenn Le Gouic / Icon Sport )

Retraitée des tatamis, Gwladys Épangue revient sur sa longue et riche carrière. Entretien.

 

Il y a quasiment un an jour pour jour, vous mettiez un terme à votre carrière de sportive de haut niveau. Que devenez-vous ?

J’ai entamé ma reconversion. Aujourd’hui, je travaille au sein de la Fédération française de taekwondo, au service communication. Je gère notamment la com’ des équipes de France, principalement via les réseaux sociaux. J’accompagne également les athlètes sur les grands événements internationaux, je rédige des communiqués de presse… Avant même les JO de Rio 2016, je savais que j’allais me reconvertir dans ce domaine. C’est une mission qui me correspond totalement.

Quels sont les meilleurs souvenirs de votre carrière ?

Ce sont toutes mes premières fois. Mon premier titre européen, mon premier titre mondial… Et forcément, la médaille olympique (le bronze, NDLR) que j’ai décrochée à Pékin en 2008. Elle était le résultat de beaucoup d’efforts et d’investissements. Elle correspond d’ailleurs à un tournant dans ma carrière. C’est après l’obtention de celle-ci que je suis devenue championne du monde et numéro 1 mondial.

À l’inverse, éprouvez-vous certains regrets en regardant dans le rétroviseur ?

Des regrets, je n’en éprouve pas vraiment. Je parlerais plutôt de déception en ce qui concerne les JO. Si je ne suis pas parvenue à monter sur la plus haute marche du podium, c’est parce que je n’ai pas su être prête le jour J. Je n’arrive pas encore aujourd’hui à expliquer pourquoi… Peut-être m’étais-je mis trop de pression.

Quel regard portez-vous sur la nouvelle génération du taekwondo français ?

C’est une génération qui dispose d’un bon potentiel. Je pense notamment à Haby Niaré, qui est déjà championne du monde et vice-championne olympique. J’espère vraiment que le taekwondo français pourra décrocher l’or à l’occasion des prochains JO.

Propos recueillis par Arnaud Lapointe

 

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