JO 2030 : La France a-t-elle une chance ?

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Mardi, le Comité national olympique du sport français et le Comité paralympique ont déposé le dossier de candidature de la France pour l’organisation des JO d’hiver en 2030 au CIO. Les Régions PACA et Auvergne-Rhône ont détaillé ce dossier à la Maison du sport français.

Les derniers JO d’hiver en France se sont tenus à Albertville (Savoie) en 1992. La France espère faire un doublé en organisation l’événement planétaire en 2030. « C’est un rêve commun », a assuré Laurent Wauquiez, président de la Région Auvergne-Rhône-Alpes. Pour ce faire, la Région PACA, présidée par Renaud Muselier, et la Région Auvergne-Rhône-Alpes, présidée par Laurent Wauquiez, ont uni leurs forces et présenté mardi le dossier de candidature pour cette épreuve en compagnie de David Lappartient, président du CNOSF et de Marie-Amélie Le Fur, présidente du CPSF.

Les adversaires suisses et suédois sont de taille. Cependant, la France peut compter sur plusieurs atouts. Parmi eux, les Alpes, qui sont le premier domaine skiable au monde. Mais aussi sur le fait que le pays soit une grande nation d’olympisme. Sans oublier l’accueil de nombreuses compétitions de sports d’hiver sur le sol français, dont la Coupe du monde de ski alpin en mars dernier à Courchevel. « Nous sommes très bien placés mais les adversaires en face sont très forts », a tenu à rappeler Renaud Muselier, président de la Région PACA. « Nous disposons également de nombreux soutiens », a-t-il poursuivi. « 400 athlètes dont 94 médaillés olympiques ont signé pour apporter leur soutien », a renchéri Laurent Wauquiez. Marie Bochet, multiple championne du monde de para-ski et Martin Fourcade, quintuple champion olympique, ont apporté leur soutien en visioconférence.

La quasi-totalité des infrastructures déjà existantes

Ce dossier s’appuie également sur la quasi-totalité des infrastructures déjà existantes. « 95% des infrastructures existent, les Alpes françaises s’appuient largement sur ceux qui ont servi pour Albertville il y a 29 ans, ou d’autres compétitions internationales depuis », a expliqué David Lappartient. Quatre pôles ont été retenus. Deux en Auvergne-Rhône-Alpes, avec la Haute-Savoie et la Savoie, et deux en PACA avec le pôle briançonnais et Nice Côte d’Azur.

Dès lors, il n’y aurait qu’une seule et unique infrastructure à construire, à savoir la patinoire de Nice qui accueillerait les épreuves sur glace (hockey, curling, short-track et patinage artistique). La ville accueillerait la cérémonie de clôture, tandis que l’ouverture se passerait en Haute-Savoie. L’accessibilité fait aussi partie des enjeux de cette candidature. « Nous cherchons les montagnes les plus accessibles et des sites avec une expertise d’accueil d’événements sportifs », a martelé Marie-Amélie Le Fur.

La prochaine étape sera le grand oral prévu le 21 novembre devant le Comité international olympique. David Lappartient, Marie-Amélie Le Fur, Laurent Wauquiez et Renaud Muselier mais aussi Amélie Oudéa-Castera, ministre des Sports et des Jeux olympiques et paralympiques de France, qui viendra apporter le soutien de l’Etat, seront présents. « Nous pensons que les JO d’hiver 2030 peuvent être aux JO d’hiver ce que Paris-2024 est aux JO d’été, ceux d’une complète réforme, dans un monde qui change, avec des Jeux durables, économes », a assuré David Lappartient. Les dossiers retenus seront rendus publics entre le 29 novembre et le 1er décembre.

LE DÉTAIL DES SITES RETENUS

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