Lors de la cérémonie des Trophées des champions organisée par la Fédération Française de Lutte et Disciplines Associées, Quentin Sticker a remporté le trophée de coup de cœur masculin de l’année. Une juste récompense pour le vainqueur des Jeux méditerranéens de plage.
Quelle a été votre réaction suite à l’obtention de ce titre de coup de cœur de l’année ?
J’étais assez surpris, ce n’était pas du tout attendu. En effet, ma saison en lutte n’a pas été exceptionnelle. Mais j’ai remporté les Jeux méditerranéens de plage en beach-wrestling, ce qu’aucun français n’avait fait jusque-là. Je pense donc que ce titre de coup de cœur de l’année est avant tout une belle reconnaissance pour cette victoire et pour une discipline en vogue qui ne cesse de se développer.
Qu’est-ce qui vous a poussé vers le beach-wrestling ?
Je m’entraîne à l’INSEP, mais je suis originaire de Saint-Laurent du Var. Chaque été depuis six ans, je m’entraîne à Nice, sur la plage. J’ai donc de bonnes bases de lutte sur la plage. Et puis du côté de l’INSEP, les coachs nous ont indiqué qu’un championnat de France de beach-wrestling était organisé et qu’il était possible d’y participer. Je me suis donc lancé dans cette discipline qui désormais me tient à cœur.
Vous avez remporté les Jeux méditerranéens de plage. Comment avez-vous vécu cet événement ?
C’était assez particulier, car j’ai été prévenu de ma participation seulement trois jours avant l’événement, suite à un désistement. J’y suis donc allé détendu, sans pression et sans trop savoir à quoi m’attendre. Je voulais avant tout prendre du plaisir et c’est ce qui s’est passé. Les résultats sont venus au fil des tours et j’ai fini par m’imposer. C’était une vraie belle surprise.
Le beach-wrestling est-il un sport que vous souhaitez continuer à pratiquer ?
Tout à fait, j’ai vraiment été séduit par cette discipline. Les bases sont les mêmes que pour la lutte classique, mis à part que l’on ne peut pas poser les genoux au sol. Le beach-wrestling apporte du rythme et de la technique. De plus en plus de lutteurs se mettent à le pratiquer, ce n’est pas pour rien, c’est vraiment un moyen de progresser. Et puis on ne sait jamais, c’est une discipline qui pourrait se retrouver un jour aux Jeux olympiques.
Justement, 2020 est une année olympique. Quels sont vos objectifs pour l’année à venir ?
Je continue de m’entraîner à l’INSEP, avec la perspective du Challenge Henri Deglane au mois de janvier. C’est une compétition qui va déterminer tout le reste de l’année. Si ça se passe bien, je peux envisager de participer aux championnats d’Europe, puis aux championnats de France et enfin aux qualifications olympiques. Pour le moment, je ne suis pas le meilleur français dans ma catégorie en vue de Tokyo, mais rien n’est encore joué. Concernant le beach-wrestling, je serai de toute façon présent aux championnats de France en mai prochain.