Rakhim Magamadov : « Je veux toujours faire plus que les autres »

United World Wrestling

À seulement 17 ans, Rakhim Magamadov est déterminé à devenir le meilleur lutteur du monde. Multiple champion de France de lutte libre chez les jeunes et récent vice-champion du monde U20, le sportif est promis à une belle carrière. Guerrier sans complexe, Rakhim Magamadov ne manque pas de volonté. Il travaille sans relâche pour aller chercher le Graal : le titre olympique.

Parfois, le destin fait tout de même bien les choses. Élevé par un père mordu de lutte, Rakhim Magamadov a très vite été piqué par la passion du sport. Né à Grozny en Tchétchénie il y a 17 ans, le jeune garçon a très vite suivi les traces de son paternel. À son arrivée en France, le jeune Rakhim s’est inscrit au club de Montauban pour se mettre à la lutte. Une discipline qu’il connaissait déjà très bien, malgré son âge, puisque la lutte, chez les Magamadov, est une histoire de famille. Le grand-père a transmis son amour pour ce sport au père de Rakhim, qui lui-même a passé le témoin à ses fils. Pourtant, au départ, l’envie n’était pas forcément au rendez-vous. « Au début, je n’appréciais pas ce sport. Lorsque nous sommes arrivés en France, mon père cherchait un club et l’a trouvé du côté de Montauban. Je me suis inscrit aussi, puis j’ai fini par aimer m’entraîner. Depuis tout petit je m’entraîne là-bas. » Comme tous les enfants, Rakhim Magamadov avait jeté son dévolu sur le football. Séduit par les stars du ballon rond qu’il voyait à la télévision, ce dernier avait pour ambition de les imiter et de, pourquoi pas, devenir à son tour footballeur professionnel. Mais le père du jeune Rakhim ne voyait pas les choses de la même façon… Lutteur, ce dernier voulait enseigner son art à son fils, comme son père l’avait fait auparavant pour lui. « C’était la lutte ou rien. », explique le jeune athlète de l’équipe de France. Alors, Rakhim Magamadov s’est mis à apprécier la lutte à force de s’entraîner. « J’ai fait le choix d’écouter mon père pour pouvoir le rendre fier. C’est grâce à lui si j’en suis là aujourd’hui. Après m’être lancé dans la lutte, j’ai décidé de faire de la lutte libre. Je trouve que la lutte gréco-romaine est ennuyante. Je n’aimais vraiment pas ce style, ce n’est que de la poussette. Il y a beaucoup plus d’action dans la lutte libre. Ça ne s’arrête pas, ça part dans tous les sens, et c’est plus amusant. J’ai finalement très vite commencé à prendre du plaisir en pratiquant cette discipline et à enchaîner les heures passées sur le tapis. »

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