Raphaël Blanchard : « Se former est devenu indispensable »

Crédit photo : ANDES

Adjoint aux sports de la Ville de Reims, Raphaël Blanchard avait suivi, en 2023, le cycle de formation proposé par l’ANDES et Olbia Formation, destiné aux élus au sport. Il se confie sur cette expérience.

En 2023, vous aviez suivi la formation destinée aux élus au sport, proposée par Olbia Formation et l’ANDES. Que vous a apporté cette formation ?

Au travers de cette formation, l’objectif était d’aller sur une formation beaucoup plus complète dans ce qu’elle proposait, afin d’avoir une vision globale de l’écosystème sportif. En partant de l’aspect réglementaire, en passant par la partie historique de l’évolution du sport en France, puis en enchaînant avec des indicateurs quant à l’évolution des pratiques. Avoir une formation aussi complète avec différents modules permet vraiment d’approfondir chaque sujet et de mettre en pratique, dans son mandat, quelques éléments. Cette formation est l’occasion de compléter la connaissance qu’on peut avoir du milieu sportif, qui est toujours parcellaire au regard du tissu associatif et sportif, et d’une organisation qui est toujours singulière sur chaque territoire. Cela permet de se questionner sur les pratiques qu’on doit avoir dans sa collectivité, dans son usage quotidien et peut-être d’identifier d’autres manières de faire.

Est-ce l’occasion de « confronter » votre projet sportif mené au quotidien aux éléments inculqués lors de la formation ?

Chaque collectivité, chaque territoire, a une façon assez singulière de fonctionner. J’ai l’opportunité, avec mon mandat en tant que vice-président de l’ANDES, de parcourir quelques régions. J’ai constaté des différences de fonctionnement qui sont parfois anecdotiques, parfois plus positives pour certains que pour d’autres. En tout cas, cela permet de se questionner sur le mode de fonctionnement dans sa propre collectivité. Cette formation, elle a posé un cadre vraiment très précis de l’écosystème sportif français. Je peux vous dire que la version 2023 de cette formation a irrigué quelques projets, notamment grâce à la vision de grands témoins techniques, des références, des sommités nationales, auxquelles on n’a pas toujours accès et qui ont pu prendre le temps suffisant pour échanger avec nous.

« Il faut avoir des temps de formation en présentiel »

Même si ce type de formation est très souvent en distanciel, est-ce aussi l’occasion d’échanger avec les autres personnes qui suivent la formation, qui sont également des élus au sport confrontés aux mêmes problématiques ?

On a eu la chance, sur la première année, d’avoir quelques modules en présentiel. C’est sur ces temps qu’on a eu l’occasion de se confronter, de confronter nos visions et nos projets, et ainsi de créer une émulation. Depuis le Covid, on a, les uns et les autres, appris à travailler en visio. Mais il faut tout de même avoir ces temps en présentiel, sur le terrain, pour illustrer les différentes problématiques évoquées dans les différents modules.

Ressentez-vous, toujours aujourd’hui, le besoin de vous former ?

Je me forme chaque année sur les aspects budgétaires, juridiques, mais aussi de réglementation par rapport aux équipements sportifs. Je pense notamment à la construction d’équipements sportifs par exemple. L’une des premières formations que j’ai pu suivre concerne les fonds européens. C’est un élément important pour nous, collectivités, pour apprendre à monter un projet qui coûte le moins d’argent possible par rapport à l’impôt local du citoyen de notre ville. En tant qu’élu local, se former est devenu indispensable. On doit être en capacité d’arbitrer un certain nombre de décisions qui relèvent de notre responsabilité jusqu’à même pénale. C »est aussi pour cela que ce type de formation, proposée par des organismes comme Olbia Formation, doit continuer à exister.

Pour s’inscrire à cette formation, rendez-vous sur https://www.olbia-conseil.com/olbia-formation/s-approprier-les-enjeux-strategiques-du-sport/formulaire-de-candidature/

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