Rayan Helal : « Je me sens bien à l’approche des Mondiaux »

Sirotti/Icon Sport

Sélectionné pour les Mondiaux UCI sur la piste de Glasgow (3-13 août), Rayan Helal, 24 ans, évoque sa préparation et son ressenti à l’approche de la compétition.

Vous avez gagné un Grand Prix à Hyères. Est-ce important de s’imposer avant d’entamer une préparation pour les Mondiaux ?

L’enjeu n’est pas le même qu’une Coupe du monde ou un championnat mais ça permet aussi d’enchaîner des keirins et matchs de haut niveau pour entamer une bonne préparation en vue des championnats du monde à Glasgow.

Comment vous sentez-vous à quelques jours du début des Mondiaux ?

Je me sens bien. La préparation s’est bien passée. On a effectué un stage à Hyères il y a trois semaines durant lequel nous avons pu monter en puissance. Désormais, on fait grimper le jus et on se concentre tête baissée sur le championnat du monde.

Qu’est-ce que cela change que le tournoi de vitesse soit étalé sur trois jours ?

Ce sera le format olympique que j’ai déjà vécu aux Jeux de Tokyo. C’est un autre défi. Ce sera finalement assez tendu. La gestion de la fatigue sera différente par rapport à une épreuve qui aurait été étalée sur deux jours.

« Inclure différentes disciplines sur les Mondiaux apporte un gros gain de visibilité »

Les Championnats d’Europe vous ont-ils confirmé dans la hiérarchie européenne et mondiale ?

On s’est fixés des objectifs cette saison et le championnat d’Europe en faisait partie. J’ai pu réaliser ce dont je souhaitais donc cela me ravit. Je me suis également rapproché sur d’autres aspects, notamment au niveau de la performance. J’ai été assez satisfait du championnat et de ma campagne de Coupe des nations. On va voir ce que ça va donner aux championnats du Monde.

Qu’apportent ces Mondiaux regroupant plusieurs disciplines durant 10 jours ?

Cela apporte un gros gain de visibilité. Cette exposition va permettre au grand public de davantage connaître le cyclisme sur piste ou par d’autres personnes qui sont passionnés par le vélo mais ne connaissent pas vraiment la piste. C’est agréable de côtoyer d’autres disciplines comme le cyclisme sur route ou le BMX. On partage le championnat avec le para-cyclisme sur piste. C’est inédit. Il n’y a pas ce format aux Jeux. On va permuter nos épreuves. Ce sera quelque chose de nouveau.

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