Reims, de la Coupe du monde de football féminin aux JOP 2024

Reims a reçu le label « Terre de Jeux 2024 ». La Ville va s’appuyer sur l’expérience acquise lors de la Coupe du monde de football féminin en juin dernier pour insuffler l’esprit JO à sa population.

 
La ville de Reims fait partie des 500 communes qui ont obtenu le label « Terre de Jeux 2024 » par le comité d’organisation « Paris 2024 ». « Nous sommes plutôt satisfaits d’avoir été choisis dans la première vague de labellisation », se réjouit Kim Duntze, adjointe au maire déléguée à la jeunesse et aux sports. « Cela prouve que tous les avantages de la ville de Reims ont été entendus. »

L’expérience du Mondial de football féminin

Bien aidée par ce label, la Municipalité va pouvoir travailler sur une politique sportive cohérente en lien avec le Département de la Marne et la Région Grand Est. « Nous souhaitons créer une dynamique dans la cité qui ne concerne pas uniquement les acteurs du sport », précise Kim Duntze. « Nous voulons associer l’office de tourisme sur des manifestations ciblées JO, ainsi que les hôteliers et les restaurateurs. » La Ville de Reims peut s’appuyer sur l’expérience de la réception de six confrontations de la Coupe du monde de football féminin en juin dernier. « Pour obtenir l’organisation de matchs, nous avions monté deux dossiers, un autour de l’accueil au sens large, et le second concernant l’aspect héritage pour prouver que ce n’est pas juste une compétition, mais un investissement avec de la cohérence », explique l’élue. « « Paris 2024 » nous demande la même chose. Nous pouvons argumenter que, comme pour la Coupe du monde, nous nous servirons des Jeux olympiques de Paris 2024 pour transmettre les valeurs du sport et de l’olympisme à la population rémoise. C’est la volonté du maire Arnaud Robinet de faire de grands événements pour être visible. » Les exemples des animations en amont du Mondial de football féminin serviront pour concrétiser des projets autour des JO. « Nous avions travaillé avec les associations sportives, les centres de loisirs ou encore les maisons de quartier pour créer des événements avec des valeurs de développement durable et d’égalité entre hommes et femmes, nous voulons faire la même chose », ajoute Kim Duntze. La municipalité agira également en complémentarité avec le CREPS de Reims afin de faire rayonner les sportifs locaux et préparer les jeunes du territoire en vue d’une participation aux JO.

Devenir Centre de préparation aux Jeux

La Ville de Reims a rendu cette semaine dernière son dossier pour devenir Centre de préparation aux Jeux et « avoir la possibilité d’accueillir entre 2020 et 2024 des délégations qui se préparent pour les Jeux de Paris », précise l’adjointe au maire. En plus de la Coupe du monde de football féminin, la Cité des Sacres peut mettre en avant l’accueil du Tour de France en juillet dernier, du Final 4 de la Coupe de la Ligue de handball en 2017, de plusieurs matchs de la Ligue des Champions du volley du club de Chaumont et du Championnat de France de gymnastique rythmique et sportive du 24 au 26 janvier 2020. Le complexe René-Tys (photo) et la future grande salle événementielle, qui devrait voir le jour en 2021, peuvent recevoir à eux deux l’ensemble des disciplines collectives indoor, des sports de combat et aquatiques. « L’accueil médical et physique ainsi que la restauration seront également à proximité », ajoute l’élue. Toujours du côté des travaux, les installations autour de la piste d’athlétisme Georges-Hébert seront rénovées.

Leslie Mucret
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