Nouvelle tête au sein de la Fédération Française d’Escrime. Élu pour les quatre prochaines années, Rémy Delhomme succède à Brigitte Saint Bonnet en tant que président de la FFEscrime.
Enfin un peu de stabilité à la tête de la Fédération Française d’Escrime ? Depuis un peu plus d’un an, Brigitte Saint Bonnet occupait la présidence de la fédération, suite à la démission de Bruno Gares. Depuis le vendredi 11 octobre, c’est Rémy Delhomme qui occupe la tête de la FFEscrime. Sa liste est sortie en tête lors de l’Assemblée générale avec 64,42% des voix, contre 35,58% pour la liste de Timothé Boudhil.
L’ancien escrimeur et champion du monde par équipe, désormais âgé de 56 ans, a été élu pour un mandat de quatre ans. « Je tiens à remercier chaleureusement tous les présidents de club, Maîtres d’armes et arbitres pour leur engagement », explique Rémy Delhomme. « Leur confiance m’engage vis-à-vis de tous les licenciés. Le Comité Directeur et moi-même mettons comme priorités de ramener la sérénité dans la gestion de notre fédération et redonner la confiance à tous les acteurs de notre sport. Nos actions seront guidées par les 7 lettres du mot ESCRIME : Exemplarité, Stabilité, Compétences, Réalisme, Innovation, Mutualisation, Ecoute. »
« L’escrime doit unifier sans opposer »
L’escrime, une discipline qui a brillé lors des Jeux Olympiques et Paralympiques, mais dont la fédération a fait l’actualité pour les mauvaises raisons. Au cœur d’une grave crise fédérale, Bruno Gares avait été poussé à la démission en septembre 2023. Rémy Delhomme entend ramener calme et sérieux au sein de la fédération.
« Nous avons rencontré toutes les parties prenantes de notre sport, recueillant leurs inquiétudes concernant la formation des Maîtres d’armes, l’accompagnement et la reconnaissance du travail des Clubs, et nous nous engageons à y répondre », assure le nouveau président de la FFEscrime. « L’escrime, sous toutes ses formes, doit unifier sans opposer et valoriser chaque discipline, chaque pratique. Alors que nous faisons face à une concurrence croissante, dans un contexte financier incertain, il est néanmoins crucial de lancer un projet ambitieux pour l’avenir de notre sport. Je souhaite donc que nous dépassions les clivages et unissions nos forces pour le succès de l’escrime française, sur notre territoire et à l’international. »