Retour sur l’assemblée générale du CROS Région Sud

Hervé Liberman, président du CROS Région Sud, revient sur l’assemblée générale qui a eu lieu le 25 juin en visio-conférence. Une première pour le comité.

 
Comment le CROS Région Sud a pu mener son assemblée générale le 25 juin dans ce contexte de pandémie de Covid-19 ?
Nous nous sommes appuyés sur le logiciel Zoom dont notre abonnement nous permet de réunir jusqu’à 100 personnes en visio-conférence. Entre 65 et 70 adhérents, représentants des ligues et comités qui font le corps des assemblées générales, étaient présents. Au moment des votes, pour valider les comptes ou approuver les affectations de budget, nous sommes passés par un autre prestataire Quizzbox qui, après avoir vérifié les codes des adhérents, rend rapidement des résultats anonymes.
 
Cette assemblée générale a-t-elle connu d’autres particularités ?
C’était une assemblée générale tout à fait classique. Nous avons envoyé l’ensemble des documents de manière dématérialisée à tous les adhérents trois semaines avant le 25 juin et ils avaient dix jours pour nous poser les questions par écrit. Habituellement, ils nous interrogent de manière directe lors de la partie « questions diverses » de l’assemblée, mais avec le format visio-conférence, nous n’avons préféré une autre façon de faire. Les membres du bureau, selon leur fonction, ont répondu précisément pendant la séance aux questions reçues en amont.
 

 
Quels sont les principaux points que vous avez abordés ?
Je n’ai pas fait de discours de politique générale. Je suis revenu sur la situation liée au Covid-19, déjà en demandant d’avoir une pensée pour tous celles et ceux touchés par un décès et de rendre hommage aux forces de la première ligne. J’ai souhaité souligner la capacité d’adaptation de nos dirigeants bénévoles aux outils de distanciation et l’implication du personnel des CDOS et du CROS qui ont su, dans des conditions lourdes, se mettre au service de nos organisations pour que le travail continue, ainsi que les élus et les collaborateurs de nos structures qui ont apporté toute leur énergie pour que cette crise sanitaire ne vienne pas arrêter notre projet au service du sport en Provence-Alpes-Côte d’Azur. J’ai réaffirmé que le sport fait partie des priorités de notre nation et qu’il est de notre responsabilité et notre challenge de permettre la relance, mais encore plus la progression des licenciés dans nos structures. Le CROS veille à réduire les inégalités d’accès aux différentes pratiques sportives en travaillant pour que le handicap ne soit plus une différence, mais soit complétement intégré, pour faciliter l’accessibilité des femmes et en participant aux combats contre le racisme et les pratiques de déviances sexuelles. Enfin, nous pourrons nous unir et nous rassembler pour l’accueil des Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024 en lançant les actions sportives et sociales, notamment à travers le label « Terre de Jeux ».
 
Avez-vous pu mieux cerner la situation des clubs de la Région Sud dans ce contexte de crise sanitaire ?
Les clubs professionnels ont bénéficié du chômage partiel pour leurs salariés, mais l’absence de spectacles a provoqué une chute du chiffre d’affaires et un déséquilibre sur le bilan. Ils ont pu faire appel au prêt garanti par l’État. Les clubs amateurs ont subi une baisse de revenues à cause de l’annulation des fêtes de fin de saison en juin et début juillet. Nous ne pourrons faire un bilan qu’en septembre, à la rentrée, quand on saura s’il y a un contrecoup dans les chiffres des licenciés. La deuxième édition du Séminaire des ligues et des comités prévue en novembre prochain est idéalement placé pour analyser et corriger la relance du sport au sein de nos structures. Il faut que nous soyons attentifs à ce que les clubs de toutes les fédérations puissent compter sur notre attention et notre accompagnement.

Propos recueillis par Leslie Mucret
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