Les sportifs ont eu la parole lors du 19e colloque « Pour un sport sans dopage », vendredi dernier. Plus de 250 participants ont échangé sur ce problème, avec Paris 2024 en ligne de mire.
Le 19e colloque national « Pour un sport sans dopage », co-organisé par le ministère des Sports, le Comité national olympique sportif et français et l’Agence française de lutte contre le dopage, a eu lieu vendredi dernier à la Maison du sport français. L’accent a été mis sur les programmes de prévention lors de conférences, d’échanges et de débats auxquels ont pris part environ 250 participants. Cette année, l’implication des sportifs a été mise en avant lorsqu’ils ont témoigné de leur expérience. « Replacer les sportifs au cœur de la politique antidopage est une volonté que nous partageons tous », a expliqué Dominique Laurent, présidente de l’AFLD. « L’implication de sportifs de haut niveau à nos côtés est un atout précieux pour sensibiliser l’ensemble du mouvement sportif. »
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« Dès mon arrivée au ministère des Sports, la santé des sportifs et la lutte contre toute forme de tricherie dans le sport ont été ma priorité », a rappelé Roxana Maracineanu. « Outre le renforcement de notre dispositif législatif en cohérence avec le code mondial antidopage et le soutien de l’État pour doter notre pays d’un laboratoire de pointe, le ministère des sports porte un ambitieux plan national de prévention du dopage et des conduites dopantes 2019-2024 pour une meilleure coordination de tous. Ce programme, au-delà des sportifs, concerne aussi l’ensemble de la communauté du sport : athlètes, entraineurs, pratiquants de loisirs et leur entourage. » «Notre pays accueillera les Jeux olympiques et paralympiques à Paris en 2024 et les réformes engagées en matière de lutte contre le dopage permettront d’affirmer aux yeux du monde que le seul sport que l’on souhaite voir s’exprimer et être récompensé est un sport propre et authentique », a pour sa part ajouté Denis Masseglia, président du CNOSF.