Élu président de la Ligue Île-de-France de judo jusqu’en 2024, Roger Vachon entend mettre sa grande expérience au service du judo francilien pour l’aider à continuer de se développer et de grandir, notamment en vue de Paris 2024.
Qu’est-ce qui vous a poussé à vous présenter à la tête de la Ligue Île-de-France de judo ?
Cela faisait plus de vingt ans que j’étais à la tête du Comité départemental des Hauts-de-Seine et j’avais un bon successeur pour prendre la tête en la personne de Cédric Henri. Il y a la perspective des Jeux olympiques 2024 à Paris et je me suis dit qu’il était intéressant de mettre en place un projet global et de me présenter aux élections. Avec l’ancien président Jean-Pierre Tripet, nous avons travaillé sur une passation en douceur.
Quels sont les axes forts du projet que vous allez mettre en place à la tête de la Ligue ?
La formation, le handicap et la santé sont les trois axes majeurs sur lesquels nous allons travailler. Ce sont des sujets sur lesquels la Ligue d’Île-de-France travaille depuis de nombreuses années et sur lesquels il est nécessaire de faire encore plus. Il y a également d’autres thématiques importantes sur lesquelles nous devons travailler, je pense notamment à la lutte contre la radicalisation. Les sports de combat sont touchés par ce phénomène, donc autant se prémunir et éviter cela en se penchant avec attention sur ce sujet.
Autre sujet d’actualité, celui de la Covid-19. Comment le judo francilien vit-il cette crise ?
Nous subissons une perte de licenciés de 30% depuis la rentrée. Lorsque l’on sait que l’Île-de-France compte environ 110 000 licenciés habituellement, le calcul est vite fait… Si la Covid-19 est éradiqué, nous prévoyons de mettre en place des actions et des activités fortes afin de faire revenir les licenciés dès la rentrée 2021. Nous travaillons énormément via visioconférence pour aider et soutenir les clubs en difficulté. Il est important de se serrer les coudes. Mais c’est un sujet sur lequel je demeure optimiste, le judo a tout pour faire revenir les licenciés. Notamment en Île-de-France, le judo est un pilier.
Concernant Paris 2024, que va mettre en place la Ligue Île-de-France d’ici ce rendez-vous ?
Il y a beaucoup de choses de prévues. Je pense notamment à la création d’un 2e Pôle espoirs en Seine-Saint-Denis, plus précisément au Blanc-Mesnil, qui est un département qui sera fortement concerné par le judo à l’occasion des JO 2024. Nous souhaitons également organiser des événements et des championnats, mettre en place des plateformes d’entraînements, accompagner et perfectionner nos athlètes franciliens vers la performance, des Cadets aux Seniors, mais aussi avoir des temps d’échanges annuels avec les clubs et les entraîneurs afin de préparer au mieux cette échéance. Énormément de choses nous attendent d’ici Paris 2024 qui est un événement sur lequel nous devons bâtir.