Réélu à la tête de la Ligue Île-de-France de judo, Roger Vachon se confie sur les quatre ans écoulés et sur les priorités de sa nouvelle mandature.
Vous avez-vous réélu à la tête de la Ligue Île-de-France de judo. Que ressentez-vous au moment où cette confiance est renouvelée ?
Pour moi, ça veut avant tout dire qu’on a bien travaillé pendant quatre ans. Les résultats sont bons, tant sur le plan financier qu’administratif et sportif. Je tiens à remercier mon équipe, si on a pu aussi bien travailler, c’est grâce à elle. Et puis je me dois de saluer le pilier de la Ligue, Eric Abadie, qui a pu mener à bien tous les objectifs qui étaient fixés, notamment les objectifs financiers.
Alors que s’ouvre une nouvelle mandature, quels sont les axes forts que vous souhaitez développer ?
Les quatre ans qui viennent vont être encore meilleurs que les quatre qu’on vient de connaître. Il y a pas mal d’objectif et de projets qui vont se concrétiser, je pense à l’ouverture du Pôle à Châtenay-Malabry. Nous avons aussi à cœur de continuer à développer des projets sans toujours compter sur les collectivités territoriales et même fédérales. Il faut aller chercher d’autres projets qui nous permettent d’autres financements.
Le grand axe de ces quatre ans va être la formation. C’est un sujet sur lequel on s’est déjà penché, mais qui va être accentué sur cette nouvelle mandature. On a travaillé avec la Région Île-de-France sur le Job Dating, j’espère que c’est également un projet qui va continuer monter en puissance.
« Dynamiser toutes nos actions dans le futur »
Le judo santé, et de manière générale le judo à destination de tous les publics, va-t-il être renforcé ?
En effet, le judo santé est un axe très fort que nous développons au sein de la Ligue Île-de-France. Le sport au service de la santé est une priorité gouvernementale, et nous nous inscrivons totalement dans cette idée-là. De nouveaux projets vont être développés autour du judo santé.
Comment la Ligue peut-elle miser sur la dynamique des Jeux de Paris ?
Cette dynamique liée aux Jeux Olympiques et Paralympiques doit nous permettre de continuer à dynamiser toutes nos actions dans le futur. Il y a aussi un enjeu fort, celui de rester une terre de haut niveau. Jusqu’à maintenant, 100% des médaillés olympiques français en judo sont Franciliens. Concernant les Paralympiques, on a monté une cellule liée au para judo au sein de la Ligue, c’est un axe fort qui ne cesse de se développer sur le territoire régional.