Un tournoi parfait de bout en bout et un exploit renversant en finale : ce lundi 13 septembre à Roccaraso (Italie), les Françaises sont devenues championnes du monde de roller hockey. Un premier titre mondial « exceptionnel » qui fait la fierté du coach Jean-Baptiste Dell’Ollio.
« C’est un truc incroyable ! ». Même deux jours après le titre, l’entraîneur Jean-Baptiste Dell’Ollio n’en revient toujours pas. Ce lundi 13 septembre, les Françaises ont battu l’Espagne pour devenir championnes du monde de Roller-Hockey. Même si la France comptait parmi les meilleures nations, le graal du titre mondial paraissaient encore loin. « On venait d’abord pour faire top 4. Mais ce groupe est exceptionnel, et ce titre l’est tout autant ! » se réjouit le coach.
Une équipe de France inarrêtable
Du début à la fin, le parcours de Bleues a été parfait à Roccaraso, en Italie. Les Françaises finissent le tournoi sans la moindre défaite. Une invincibilité qui a commencé dès les matchs de poules, avec une bilan de 42 buts marqués pour 0 encaissés en quatre rencontres. Dont un carton 27-0 contre l’Inde. Premier gros coup des Bleues, la victoire 5-0 face aux Américaines, grandes favorites du tournoi. « C’était notre match référence, ça nous a donné de la force et beaucoup de confiance » explique Jean-Baptiste Dell’Ollio. D’ici là, l’Argentine (3-1) puis la Colombie (3-0) seront balayées, pour s’offrir une finale face à l’Espagne.
Marche après marche…
Pour faire prendre conscience à ces joueuses que le chemin était long, le coach a collé dans le vestiaire une affiche avec sept marches. Sept, comme le nombre de rencontres à remporter pour aller jusqu’au titre. La dernière marche a été la plus dure : en finale les Françaises ont souffert, largement dominé dans le jeu par les Espagnols. « On a réussit à rester forts en défense », raconte l’entraîneur. « C’est difficile d’accepter que ce soit toujours les autres qui gardent le palet. Les filles ne se sont pas laissées frustrer ni déstabiliser. ». Résistant aux assauts espagnols, les Bleues parviennent même à aller scorer. « Je ne l’ai pas dit au joueuses sur le coup, mais une fois le but marqué, je savais que c’était fait » avoue le coach. Une victoire 1-0 qui suffira au Françaises pour décrocher leur premier titre mondial dans la discipline.
La meilleure gardienne et la meilleure joueuse, mais surtout la meilleure équipe
La clé de cette équipe, c’est non seulement sa résilience et sa combativité, mais aussi des joueuses dominantes à leurs postes. L’attaquante Léna Rault (11 buts et 4 passes décisives) a été élu MVP du tournoi tandis que Marion Mousseaux (98,1% d’arrêts), étincelante en finale, a reçu le trophée de meilleure gardienne. L’entraîneur Jean-Baptiste Dell’Ollio veut surtout mettre en valeur les efforts de toute l’équipe de France : « Je veux remercier tout le monde, toutes les joueuses et tout le staff. Chaque personne impliquée a fait son travail de manière remarquable. C’est exceptionnel, c’est un vrai alignement des planètes ! » Ce sont désormais aux garçons de l’équipe de France d’aller chercher une aussi belle performance.