Romane Miradoli a réussi une excellente saison dans les disciplines de vitesse (deux Top 5) mais aussi en Géant, en allant chercher deux qualifications pour la deuxième manche. Très polyvalente, la Française espère se hisser encore un peu plus haut dans la hiérarchie cet hiver.
Romane, quel bilan faites-vous de la saison dernière ?
C’est la meilleure saison de ma carrière, j’étais super contente de mon hiver, avec de bons résultats dans plusieurs disciplines. Faire notamment un Top 5 en Descente, je ne pensais pas que j’en étais capable, ça a vraiment été une surprise.
J’imagine que du coup, vous n’avez pas changé grand-chose dans la préparation cet été…
L’année dernière, j’ai quand même fait des choix et pris des décisions dans ma préparation, dans ma manière de fonctionner. Cette année, je n’avais pas envie de changer grand-chose. Après, aborder les courses de la même manière, c’est difficile. D’un jour à l’autre, on essaye de reproduire ce qui a fonctionné la course d’avant, mais on n’y arrive pas forcément. Il y a tellement de paramètres qui entrent en compte que c’est dur d’être toujours au top sur chaque course. Mais sur la préparation, ça ne sert à rien d’inventer autre chose quand on a trouvé quelque chose qui marche.
Les premières sensations à l’entraînement sont-elles bonnes ?
Les sensations sont meilleures que l’été dernier, car j’arrive à mettre des choses en place à l’entraînement. Des choses que je recherchais et que je n’avais pas forcément réussi à mettre en place l’an passé. C’est réconfortant, car c’est ce qu’on cherche à l’entraînement, avoir les sensations justes.
« Un podium serait une belle récompense »
Quels sont les objectifs pour cet hiver ?
Je n’ai pas d’objectifs précis, je vais essayer d’aller chercher un peu plus de régularité en Descente, en Super-G et en Géant aussi. C’est un réel objectif. Ils ont remis quatre Combinés, ils font aussi partie de mes objectifs de la saison.
Lorsqu’on est polyvalente, on pense au classement général de la Coupe du monde ?
On y pense un peu, mais Shiffrin est tellement au-dessus du lot que c’est difficile de se dire qu’il faut faire mieux qu’elle. Elle a 5 disciplines, elle gagne tous les week-ends. Elle est incroyable, elle est juste dans toutes les disciplines et a une grande régularité. Je ne prétends pas faire mieux qu’elle. Déjà, monter sur un podium, ce serait une belle récompense pendant l’hiver.
Vous considérez-vous comme le leader de l’équipe de France féminine de vitesse ?
Je ne me considère pas leader de l’équipe de France féminine de vitesse, mais le statut, je sais que je l’ai. C’est un fait, ce sont les résultats qui parlent. J’ai eu du mal à le gérer l’année passée aux Mondiaux, mais une fois qu’on sort de ces grands événements, le regard est un peu moins braqué sur nous, donc ce n’est pas difficile à gérer.