Dans une interview exclusive, la ministre déléguée chargée des Sports dresse le bilan d’une année 2020 inédite, marquée par la crise sanitaire. Roxana Maracineanu évoque également les différentes mesures prévues pour améliorer le quotidien de tous les acteurs du sport.
Quelques mois après une rentrée sportive perturbée par la Covid-19, quel bilan faites-vous de la reprise du sport, chez les professionnels et chez les amateurs ?
La situation de mars est très différente de celle de septembre. En mars, nous étions plutôt en fin de la saison, et que ce soit le sport professionnel ou le sport amateur, la problématique financière a été bien gérée – même si pour le monde associatif, il y a un enjeu financier mais surtout humain avec de nombreux bénévoles à préserver. Le souci que nous avions était surtout de réassurer les publics, arriver à entretenir le lien avec les adhérents. Malgré la pause du premier confinement, on a mis en place tout ce qu’il fallait pour que les associations sportives puissent rester actives pendant les vacances scolaires et anticiper la rentrée, montrer aux adhérents et aux Français qu’elles étaient toujours là.
Lors de cette deuxième vague, nous avons fait le choix de reconnaître ceux qui font du sport comme un métier, comme leur activité professionnelle. Pour les associations, nous nous sommes mobilisés pour qu’elles gardent un minimum d’activité le plus longtemps possible. On sait qu’elles reçoivent la majeure partie des cotisations en septembre et octobre, et le risque était grand, en cas d’arrêt total et prolongé, de faire une saison blanche et que les adhérents réclament le remboursement des adhésions. Ce n’est pas seulement l’aspect financier qui nous inquiétait pour nos 380 000 associations, c’était aussi leur capacité à surmonter la crise moralement. Il était important de montrer que l’on fait tout pour préserver l’activité des associations, de toutes les structures dont le cœur de métier, c’est les autres, et ce même en période de crise. C’est essentiel de les retrouver au sortir de la crise. Elles sont essentielles pour le lien social et c’est bien ce lien social qui est mis à mal par ce virus. On a donc préservé l’activité a minima pour les pratiquants mineurs, puisque pour beaucoup d’associations, c’est une part importante de leur activité, 50% pour certaines, jusqu’à 80% pour d’autres.
Nous avons prévu des protocoles et une reprise progressive selon les types d’équipements concernés : en plein air, couverts, sous bulle. En adaptant également la pratique puisque les sports avec contact sont proscrits pour le moment. Nous n’avons pas voulu interdire des sports en particulier, mais mettre en place des pratiques alternatives pour les sports collectifs et de contact, et privilégier les mineurs.
Etant donné que les équipements de pratique dépendent essentiellement des collectivités, le dialogue avec elles a été permanent pour qu’elles conservent les stades, gymnases et piscines ouverts pour permettre aux associations de fonctionner même de manière dégradée. C’est un travail à tous les échelons.
Enfin, une autre difficulté a été le maintien des championnats. En dépit de l’autorisation que le ministère a donnée pour les championnats professionnels, l’absence de recettes et les coûts de fonctionnement étaient des obstacles majeurs à la continuité de l’événementiel sportif. Certaines fédérations, des ligues, nous ont dit : « Non, c’est trop cher pour nous, on ne peut pas continuer le championnat. » Nous avons dû leur donner les moyens de continuer le circuit de compétitions qui est essentiel pour les athlètes, les diffuseurs, les sponsors et les Français.
« On se bat tous contre le même ennemi »
Qu’attendez-vous des collectivités sur ce sujet ? S’engagent-elles assez en faveur du sport, ou attendez-vous encore plus d’elles ?
Nous attendons qu’elles soient à nos côtés et qu’elles soient dans la même dynamique. Et elles le sont très largement. L’association est importante pour la symbolique du lien social qu’on veut retrouver après la crise. Préserver l’école, préserver l’accès au sport pour les administrés, je pense que c’est une vraie responsabilité des maires. Je porte depuis deux ans l’idée de la gouvernance partagée du sport. En cette période de crise, nous devons préserver l’accès au sport à tous les échelons : les élus des régions, des départements et surtout des mairies, directeurs des sports, fédérations, associations sportives. Nous devons tous défendre la continuité de la vie associative, même si ce n’est pas rentable. Je vous donne un exemple bien précis. Nous avons permis l’ouverture de toutes les associations, tous sports confondus, mais uniquement en extérieur dans un premier temps. Beaucoup d’associations et de mairies ont donc décidé d’attendre la réouverture intégrale avant de reprendre l’activité. Or, quand on autorise l’activité encadrée à reprendre en extérieur et sans contact, ça ne veut pas dire que le club de judo et le club de natation sont à l’arrêt. Il faut que les associations se disent : « D’accord, je n’ai pas la possibilité d’aller à la piscine ou au dojo, mais je peux proposer de la PPG (préparation physique généralisée) en forêt, rassembler mes adhérents dans un parc et proposer des séances, même si ce ne sont pas les mêmes qu’avant. »
Avant, le ministère des Sports parlait rarement avec les maires, les collectivités, les organes déconcentrés des fédérations. On a vraiment travaillé pour que dans la gouvernance partagée créée grâce à l’Agence nationale du sport, tous nos messages sanitaires soient relayés et compris. Ce n’est pas facile évidemment. Mais les décisions du gouvernement doivent être partagées par tout le monde. On se bat tous contre le même ennemi, la Covid-19. Fermer des secteurs d’activité, on ne le fait pas par plaisir.
« Si la crise sanitaire perdure, nous continuerons de soutenir le secteur »
Quel est le rôle des conférences régionales du sport et des conférences des financeurs, qui vont être mises en place ? Sont-elles un moyen de développement du sport à une échelle plus locale ?
C’est d’abord une façon de valoriser à une échelle plus locale ce qui se fait de bien. C’est aussi faire en sorte que chacun ne travaille pas dans son couloir. C’est le niveau régional qui nous a paru le plus pertinent pour que tous les acteurs d’un territoire se mettent autour de la table et financent de manière complémentaire et efficace les projets sportifs. Mais, si à la fin de mon mandat, je me rends compte que dans 20% des mairies de France, il y a une conférence municipale des sports qui s’instaure, avec tous les acteurs autour de la table pour parler de l’utilité du sport pour la santé, à l’école, ou de l’insertion professionnelle des jeunes, je serai la plus heureuse. J’aimerais que ce modèle de gouvernance partagée infuse, y compris en infra régional.
Ne risque-t-il pas d’y avoir des disparités selon les régions et les mairies, pour le développement des projets sportifs ?
Tout le monde ne finance pas les mêmes choses, c’est le but. Plutôt que de financer les mêmes projets, les acteurs du sport peuvent plutôt se répartir l’équipement pour l’un, la formation pour l’autre, le sourcing du public pour un dernier. Le danger, quand on ne travaille pas en concertation, c’est de voir des projets plus attractifs que d’autres ultra-financés et d’autres actions sans aucun budget. Justement, le but est d’être complémentaires, que les projets puissent voir le jour parce que chacun a pris sa charge de financement, et pas forcément tout le temps sur les mêmes thématiques. L’idée, ce n’est pas de faire partout pareil, mais que la méthode soit la même partout : se mettre autour de la table et faire en sorte de faire beaucoup mieux ensemble.
L’Etat a mis la main au portefeuille. Jusqu’à présent, jusqu’à quelle hauteur a-t-il aidé le secteur sportif ? Des aides économiques supplémentaires sont-elles prévues en cas de prolongation de la crise sanitaire en 2021 ?
Nous avons milité depuis le départ pour que le sport, et notamment le secteur associatif, soit éligible à toutes les mesures de continuité économique. Ce n’était pas évident, puisque l’objectif initial était de l’emploi. On aurait très bien pu se dire : le monde associatif, comme c’est du bénévolat, pas besoin de l’aider. Au contraire, depuis le début, nous avons plaidé la cause des associations, mais aussi de toutes les structures du sport qu’il soit amateur ou professionnel. Trois milliards d’euros ont été débloqués toutes aides confondues : PGE (prêt garanti par l’Etat), activité partielle, fonds de solidarité à partir d’un salarié. Et pour celles qui n’en ont pas, il y a un fonds de 30 millions d’euros qui a été débloqué spécifiquement par Bercy pour les associations. Côté ministère des Sports, nous avons bénéficié du fonds de solidarité au taux le plus avantageux, jusqu’à 10 000 euros par mois par structure. En complément pour les associations qui n’ont pas de salarié, nous avons débloqué à l’Agence nationale du Sport un budget de 15 millions d’euros, qui va être reconduit en 2021. Il s’agit donc d’un fonds de solidarité spécifique pour soutenir les associations avec des bénévoles.
Enfin, le président de la République a annoncé 400 millions d’euros supplémentaires pour notre secteur dont le fonds de compensation de la billetterie et des mesures d’exonération de charges sur les salaires. Le sport professionnel est le seul secteur où les employés sont au travail au quotidien mais avec zéro recette en face. Les sportifs doivent continuer à s’entraîner, concourir. Pour eux, le télétravail n’est pas possible. Il y a donc une mesure de soutien à l’emploi. Cette aide conséquente est évaluée à 105 millions d’euros. Et évidemment, si cela perdure, nous continuerons de soutenir le secteur.
« Un modèle différent pour le retour du public dans les stades »
Concernant le sport pro. Initialement espérée en décembre, la présence de public dans les stades a été repoussée à janvier a minima. Pour quelles raisons ?
J’avais milité pour un retour du public mi-décembre, au même moment que la culture. Mais la situation sanitaire dégradée a contraint le gouvernement à repousser ces décisions à janvier. Les décisions sont conditionnées à l’évolution du nombre de contaminations, du nombre de personnes qui entrent en réanimation. Comme les chiffres étaient alarmants, il a été arbitré de repousser ces mesures d’assouplissement et d’adaptation pour les secteurs de la culture et du sport, à janvier. Mais évidemment, nous espérons le retour du public, sur un modèle différent du printemps. On ne parlera pas de jauge forfaitaire, mais plutôt de jauge relative. Pour raisonner par rapport à la capacité d’accueil du stade.
Comment réagissez-vous aux images des grands magasins bondés pendant les fêtes ? Est-ce moins dangereux que quelques personnes au stade ?
Chaque ministre défend son secteur, mais il faut limiter certaines activités au risque de voir galoper l’épidémie. Si tous les ministres obtiennent gain de cause à chaque fois, il n’y a plus de confinement et plus de mesures de restriction. Aujourd’hui, je pense que le sport a beaucoup appris par rapport à mars. Le sport professionnel est reconnu comme un métier et les sportifs s’entraînent, jouent. On a fait du sport un motif dérogatoire de sortie pendant le confinement. D’abord 1 heure, 1 km pour tout le monde pour faire du sport, puis 3 heures, 20 km. Nous avons également été entendus pour la pratique des mineurs, ce qui n’est pas rien. C’était un combat indispensable pour les collectivités et le monde associatif. Maintenant, quand l’évolution de l’épidémie est celle que l’on connaît, ne pas autoriser des personnes à aller au théâtre, au cinéma, à l’opéra et au stade, honnêtement, c’est dur mais il faut s’y résoudre. Nous, on fait ce qu’il faut pour que notre secteur ne perde pas pied, avec des aides financières. Il faut tous être solidaires, et donner de l’oxygène à tous les secteurs. La culture est quasiment fermée depuis le mois de mars, l’événementiel est à l’arrêt. Les foires, les salons, aussi. Eux aussi sont en grande difficulté, ne l’oublions pas. Il faut que nous soyons raisonnables.
La fin de Téléfoot a été actée. Etes-vous inquiète pour le football professionnel ?
C’est un contrat de droit privé, donc, de fait, l’Etat n’a pas à intervenir pour régler le contentieux. C’est à la justice de le faire, et aux deux parties d’en tirer les conséquences. Maintenant, nous restons très attentifs parce qu’une partie de ces droits TV va au budget général de l’Etat et notamment dans mon ministère, via la taxe Buffet. J’y suis aussi attentive parce qu’une part de ces droits finance le sport amateur. La situation des clubs professionnels me préoccupe et j’espère qu’ils trouveront un diffuseur, d’une manière ou d’une autre. Mais probablement pas à hauteur du montant initial, donc je comprends la grande déception des clubs. Mais après cette crise, j’incite aussi le monde du football professionnel à se poser des questions essentielles sur sa gouvernance, sur les salaires des joueurs, sur les règles internes de recrutement, sur le nombre de joueurs payés très chers qui sont sur le banc. Il y a des choses à repenser. Le ministère jouera son rôle en engageant avec les acteurs concernés, une réflexion globale et approfondie sur ce sujet.
« C’est encourageant que les personnes puissent enfin parler »
Il y a eu un événement inédit lors de PSG – Basaksehir en Ligue des champions. Les deux équipes ont décidé de quitter le terrain après des insultes racistes venant du corps arbitral. Pour vous, qui êtes engagée dans cette lutte contre le racisme, est-ce que ce match fera date dans l’histoire du sport ?
Il fera date, surtout dans la manière dont se sont positionnés les acteurs de terrain, ceux qui sont parfois offensés par les propos en provenance des gradins, d’autres joueurs mais plus rarement des arbitres. Cette réaction est aussi celle d’un trop plein, j’en suis persuadée. Des choses se passaient mais n’étaient pas sanctionnées, rarement entendues. Là, le fait que les deux équipes aient quitté le terrain ensemble, que tous les joueurs se soient entendus pour dire « ça suffit, on arrête », c’est ça qui est historique. Ce n’est pas l’escalade dans les propos qui est à retenir. Je connais le contenu de ces propos et la manière dont ils ont été prononcés, et ces mots ne sont pas d’ordre raciste, mais très offensant pour la personne qui les entend. Ils font partie d’une culture d’un pays qui ne se positionne pas comme nous sur ces sujets-là. Je retiendrai plutôt la manière et la réaction des joueurs, plutôt que le détail de l’événement. Les acteurs du jeu, arbitres et joueurs, ne s’étaient pas vraiment positionnés aussi clairement sur ce sujet, et je trouve que ça va dans le bon sens. Car tant que les gens ne réagissent pas, les instances ne peuvent pas agir. Là, l’UEFA est obligée d’agir.
Votre volonté de lutter contre les violences sexuelles dans le sport ne semble pas vaine, puisque plus de 300 signalements ont été effectués en 2020 auprès du ministère. Doit-on se réjouir de l’efficacité du dispositif mis en place, ou s’inquiéter de l’ampleur de ce phénomène ?
C’est encourageant que les personnes puissent enfin parler, qu’elles soient écoutées, entendues, et qu’on puisse mettre en adéquation notre volonté d’agir avec leurs besoins et les impératifs qu’elles rencontrent quand elles en parlent. Et même quand elles n’en parlent pas. C’est essentiel de louer la libération de la parole, mais il y a des personnes qui n’arrivent toujours pas à en parler, qui ne peuvent pas le faire. Les raisons leur appartiennent. Mais au moins, j’espère qu’elles se sentent embarquées dans cette libération de la parole. Aujourd’hui, chacun des signalements donne lieu à une enquête administrative, voire un signalement à la justice. Les fédérations s’investissent aussi. Dans le projet de loi pour le respect des valeurs de la République, une mesure prévoit que le contrat de délégation liant l’Etat aux fédérations sportives sera conditionné à un engagement pour la promotion des valeurs de la République mais aussi la protection de l’intégrité des publics. Cet engagement fort des fédérations conditionnera aussi les financements. Elles sont nombreuses à se mobiliser sur ce sujet. C’est aussi l’occasion de valoriser ce qu’elles font déjà et d’encourager à aller plus loin.
Le sport en fait-il assez pour l’environnement ?
C’est une priorité pour le gouvernement. Pour notre part, nous agissons à plusieurs échelles. Par le Savoir Rouler à Vélo, en encourageant les mobilités douces via l’éducation des jeunes à la pratique du vélo. En développant des outils qui permettent de limiter l’empreinte carbone à l’image d’Optimouv, qui permet de mutualiser les déplacements pour des événements sportifs, ou de Suricate, qui permet de signaler des dégradations dans les espaces naturels. Nous avons aussi un travail en cours sur les pelouses des terrains de sport : notre objectif est d’atteindre le zéro produit phytosanitaire dans une majorité de terrains d’ici 2022.
« Paris 2024, une occasion unique de faire de la France une nation plus sportive »
Concernant le sport chez les jeunes, où en est-on justement du « Savoir nager » et du « Savoir rouler » ? Etait-il également important de créer une spécialité Sport au Bac ?
Les trois dispositifs que vous évoquez sont reliés et participent d’une seule et même volonté : valoriser beaucoup plus le sport, l’activité physique dans le parcours de nos enfants et de notre jeunesse. Apprendre à nager et à rouler en toute sécurité, on veut le faire avec les écoles et les municipalités. Pour l’instant, nous sommes dans la phase déploiement. Cela suit son cours, on a besoin d’une implication très forte des maires, des collectivités, mais surtout du monde scolaire autour de ces dispositifs. Le ministère y accorde une grande importance avec 15 millions d’euros dédiés sur l’aisance aquatique (partie équipement, partie formation et organisation de classes bleues). Sur la partie savoir rouler à vélo, des financements issus du plan vélo viendront renforcer son déploiement auprès des jeunes. Et puis, à l’autre bout de la chaîne, effectivement, il y a la spécialité Sport au Bac. Cette nouvelle spécialité va permettre à nos diplômes du ministère des Sports de s’agencer beaucoup mieux avec le parcours des élèves au sein de l’Education nationale. Faire du sport, cela doit commencer dès le plus jeune âge et se poursuivre tout au long de la vie. Je suis très heureuse de m’engager aux côtés de Jean-Michel Blanquer dans ce qui va être une révolution pour le sport, pour l’éducation par le sport et pour l’éducation au monde et aux métiers du sport.
Tous les Championnats de France UNSS et le cross national ont été annulés. N’est-ce pas un mauvais signal envoyé aux jeunes ?
C’est une décision hâtive que je regrette surtout alors que nous avons à nouveau autorisé les mineurs à reprendre une pratique sportive encadrée, depuis le 28 novembre en intérieur et depuis le 15 décembre en extérieur.
Le Pass’sport va se généraliser en 2021. Quels seront les bénéficiaires ? Vers quelles structures ?
Nous sommes en train de construire le dispositif, mais l’esprit est d’accompagner la prise de licence vers les clubs pour inciter à la pratique encadrée. Le Pass’sport concernera 2 millions de jeunes de moins de 16 ans issus des familles les plus modestes. C’est une incitation très forte qui est très attendue du mouvement sportif et qui sera un vrai plus pour les familles.
Quels sont les critères de réussite de Paris 2024 ? Un maximum de médailles ou le sport accessible à tous ?
Les deux ! La réussite de Paris 2024 sera conditionnée par notre capacité à réussir l’organisation de l’événement, tout en tenant nos promesses, les délais et les coûts. Elle passera aussi par la performance des Equipes de France que Claude Onesta et ses équipes ont la responsabilité d’accompagner vers les sommets avec les fédérations sportives. Enfin, il passera par un héritage durable : des équipements sportifs, des quartiers rénovés en Seine Saint-Denis, mais aussi par le renforcement du sport à l’école et un meilleur accompagnement du projet sportif et scolaire/universitaire/professionnel de nos sportifs. Ces Jeux sont une occasion unique de faire de la France une nation plus sportive.