Rugby : Bourg-en-Bresse, deux finales pour un maintien

(Alexandre Dimou/Icon Sport)

À deux journées de la fin du championnat de Pro D2, Bourg-en-Bresse est 15e et dans la zone rouge. Premier non-relégable, Rouen ne pointe que cinq unités devant.

Pour Bourg-en-Bresse, l’espoir est permis. Dans la zone de relégation, l’UBSPA n’est pas largué dans la course au maintien. Certes, derrière les Burgiens, les carottes sont cuites pour Narbonne (16e). Mais avec seulement cinq unités de retard sur Rouen, le club de l’Ain garde une chance de survie en Pro D2. Une possibilité entretenue par la dernière victoire arrachée à Béziers, samedi dernier. Les deux dernières rencontres de championnat seront cruciales pour espérer figurer dans l’antichambre du Top 14 l’an prochain.

La victoire de l’espoir à Béziers

Le week-end passé, les Burgiens étaient au pied du mur. À Béziers, c’est le match de la dernière chance : une défaite, et la relégation était quasiment assurée. La tâche s’annonçait difficile, face à une équipe encore à la lutte pour le top 6 et la qualification pour les phases finales. Devant à dix minutes du coup de sifflet final (16-10, 50e), les Biterrois finissent par craquer. Avec un essai de Kapanadze puis d’Elia en toute fin de partie, Bourg-en-Bresse s’impose ric-rac (21-24). Grâce à ce succès à l’extérieur, les hommes de Fabrice Estebanez mettent fin à une série de six défaites consécutives qui durait depuis deux mois. Une panne qui a coûté cher aux Bressans, avec cette dégringolade jusqu’à la zone de relégation.

Dernier virage

Pourtant, Rouen, premier non-relégable, reste à portée, avec encore deux matchs à jouer. Pour l’USBPA, ce dernier virage commence avec la réception ardue de Colomiers (5e), le 6 mai prochain. Le dernier match de la saison est un déplacement à Grenoble (11e), l’une des plus mauvaises équipes à domicile (7 victoires et 7 défaites). Dans le même temps, les Normands accueillent Béziers, qui n’a désormais plus rien à jouer, avant un déplacement chez l’Aviron Bayonnais, à la lutte pour la place de dauphin. En haut comme en bas du championnat, le suspense promet de tenir jusqu’au bout en Pro D2.

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