Rugby : C’est l’heure du bilan pour l’UBB

Icon Sport

Comme à son habitude, Christophe Urios a réalisé un bilan de la saison écoulée du côté du l’Union Bordeaux-Bègles. 

La saison de l’Union Bordeaux-Bègles aurait pu être belle. Le club girondin, qui n’a toujours pas ajouté une ligne à son palmarès en Top 14 ou en Coupe d’Europe, a vu son parcours se terminer en demi-finale de Top 14, et en 8e en Champions Cup. Un motif de déception pour le coach Christophe Urios, qui souhaitait faire passer un cap à son équipe. 

« Nous avons fini la saison très déçus » 

Ainsi, dans des propos relatés par Rugbyrama, Christophe Urios a fait le point sur la saison qui vient de s’écouler. « Nous avons fini la saison très déçus. C’est étonnant, car le début a été marqué par une montée en puissance, mais les mois de novembre et décembre n’ont pas été bons. (…) Au final, ça a donné une saison réussie, mais pas optimisée. J’en suis responsable, je n’ai pas su être inspirant », déclare le coach de l’UBB. 

Après les éliminations en demi-finale de Top 14 et en 8e de Champions Cup, l’Union Bordeaux-Bègles se doit de faire mieux la saison prochaine. « Ce fût une saison dure, longue et imprévisible. Elle doit nous faire progresser pour l’avenir. Il nous reste du travail, mais je trouve que le club et l’équipe avancent de façon générale. »

Une saison pleine de tensions 

À l’occasion de ce point sur la saison écoulée, le manager bordelais est également revenu sur les périodes de tension qui ont frappé son groupe au cours de la saison. « Il y a eu des tensions, mais elle sont normales… Et c’est dommage que personne n’ai évoqué certains points. J’ai soulevé des choses, en pointant du doigt Matthieu Jalibert et Cameron Woki. J’aurais pu le faire avec d’autres. Je regrette qu’au lieu de s’occuper d’un problème entre mon groupe et moi, certains ne fassent pas le point sur le niveau de jeu. »

Christophe Urios, qui restera sur le banc de Bordeaux la saison prochaine, doit désormais se concentrer sur certains points à améliorer dans son équipe. « Nous ne faisons pas ce qu’on dit. Je dois travailler au leadership de l’équipe. On doit faire mieux. (…) je déteste perdre. Il faut aussi savoir vivre avec l’inconfort de la pression de celui qui veut avancer. » Des déclarations qui laissent présager beaucoup de travail pour l’UBB pour espérer franchir ce cap des demi-finales, que le club n’a jamais réussi à dépasser en Top 14 depuis sa fondation en 2006. 

Quitter la version mobile