Le Stade Français Paris entamera son dernier bloc de matches ce samedi à 17h. L’Aviron Bayonnais viendra toquer aux portes de Jean Bouin pour prendre des points et ralentir Paris dans sa course aux barrages.
Ce jeudi, Lucas Peyresblanques, Jeremy Ward et leur coach, Morgan Parra, répondent aux questions de la presse. Les trois hommes s’attendent bien à un match rude face à des Bayonnais revanchards. Les Ciel et Blanc avaient pris un revers (10-46) à Anoeta, il y a deux semaines, face à Toulon. « Une petite équipe« , avait conclu Camille Lopez, en conférence de presse.
L’ancien coéquipier de l’ouvreur, Morgan Parra, ne s’y trompe pas : l’Aviron Bayonnais vient pour se racheter. « Je connais bien Camille (Lopez) et Arthur (Iturria). Ce sont des combattants blessés, ils viennent pour se jauger face à notre équipe, bonne en conquête et en défense. Ils répondront dans le combat ! » souligne-t-il.
Un air de revanche ?
Un combat auquel les Parisiens répondront présents. Dans un coin de leur tête, la défaite (16-3) survenue en début de saison face à la même équipe est toujours présente. Lucas Peyresblanques déclare : « on s’est fait manger à Bayonne« . Né à Bayonne, formé à Biarritz, le talonneur de 26 ans explique en souriant : « je suis à Paris maintenant donc je suis tranquille sur cette rivalité ! Beaucoup m’en ont parlé, j’ai reçu pas mal de messages à ce sujet. » Pour Morgan Parra, il est inutile de parler de revanche. « Oui, nous sommes passés à côté de notre match mais c’est loin maintenant !«
Le repos du guerrier
Un air d’amertume d’une saison sans phases finales de Champions Cup plane tout de même. Lucas Peyresblanques fait référence aux clubs français engagés dans la compétition : « ça donne quand même envie de jouer de gros matchs ! Mais maintenant, on se focalise sur les 6 derniers matchs de saison régulière.«
Les joueurs du Stade Français ont eu une semaine pour se reposer pendant la trêve européenne. Au programme : travail foncier et tactique. Même si les voyants sont au vert, que le staff a loué à plusieurs reprises le travail médical effectué et sa gestion des joueurs, une période de repos n’est pas de refus. Le Sud-Africain Jeremy Ward estime que cette semaine « off » était « très bonne pour le groupe et les blessés ! » Ses propos sont confirmés par son partenaire : « on se sent bien, et on a eu l’occasion de prendre le temps de travailler ce qui pêchait un peu« .