Du 21 janvier au 2 février, l’équipe de France de rugby posera ses bagages dans les Landes, à Capbreton, afin de préparer le Tournoi des Six Nations (4 février-18 mars). Un lieu qui respire le rugby, l’expérience, la technologie et l’innovation au plus haut niveau.
Le premier objectif du XV de France approche à grands pas. Le Tournoi des Six Nations, dont les Français sont tenants du titre, débute le 4 février prochain. L’Équipe de France de rugby et son staff ont choisi d’effectuer leur préparation dans les Landes, à Capbreton, du 21 janvier au 2 février. Objectif : être prêt physiquement, tactiquement et mentalement avant leur premier match face à l’Italie, le 5 février.
“De très bonnes structures sportives” ainsi que des “moments de liberté”
En 2023, les yeux restent rivés sur l’un des événements sportifs phares de l’année : la Coupe du Londe de rugby en France (8 septembre-28 octobre). Mais avant d’en arriver là, les Bleus devront disputer le Tournoi des Six Nations, en quête d’un second Grand Chelem consécutif. Et surtout se préparer de manière opérationnelle. La Fédération Française de Rugby a donc décidé de poser ses valises en terre landaise, à Capbreton. Un choix loin d’être anodin. Les coéquipiers d’Antoine Dupont s’entraîneront durant cinq semaines en juillet-août, soit juste avant le début du Mondial. Le 16 décembre dernier, le staff tricolore a tenu à visiter les locaux envisagés pour ces deux stages plus qu’importants.
Avec des salles à leur disposition (de réunion, de stockage et de soins), les Bleus logeront à l’hôtel Baya. Ils effectueront leur séance de musculation au Centre Européen de Rééducation du Sportif (CERS). “Le Parc des Sports, labellisé Centre de préparation aux Jeux Olympiques, sera le point névralgique de leur montée en puissance, avec plusieurs terrains d’excellente qualité, dont un synthétique”, détaille le Département des Landes. Pour Thibault Giroud, le directeur de la performance, le site répond à de nombreux critères. “Il offre de très bonnes structures sportives et permet d’avoir des moments de liberté, souligne-t-il. Tout est centralisé, on passe moins de temps dans les trajets avec les joueurs qui sont rapidement disponibles pour les exercices”. Le cadre a aussi joué un rôle crucial. “Un village de bord de mer, c’est une chance et un luxe”, reconnaît William Servat, l’entraîneur des avants. Un lieu propice pour prendre un bol d’air avant de foncer droit vers une saison potentiellement historique pour le rugby français.