Rugby-fauteuil : La France termine 6e des Mondiaux

Dominée en quarts de finale, l’équipe de France de rugby-fauteuil a pris la sixième place des championnats du monde au Danemark.

Sixième : pas forcément la place espérée, mais une belle position quand même, non loin de l’élite mondiale. Battue par le Danemark vendredi soir en quart de finale des championnats du monde de rugby-fauteuil, l’équipe de France avait à cœur de se relever au cours du week-end afin de tenter d’aller chercher la cinquième place. Une quête qui a bien débuté samedi, avec un succès obtenu face à la Grande-Bretagne (51-48).

Eux aussi frustrés en quarts de finale, les Britanniques n’ont pas réussi à digéré cette déception légitime. Positifs, déterminés et auteurs d’un excellent match, Jonathan Hivernat et ses partenaires ont dominé la Grande-Bretagne (51-48) une deuxième fois dans ces Mondiaux. Loin d’être anodin face à une nation qui fait partie des meilleures équipes en rugby-fauteuil. Le dimanche, c’est donc une lutte pour la cinquième place qui attendait les Bleus.

Un nouveau succès contre la Grande-Bretagne

Une cinquième place qui était également convoitée par le Canada. Des Canadiens performants à l’occasion de ces championnats du monde et qui ne sont pas passés loin de créer l’exploit en quart de finale face aux Etats-Unis (53-51). Logiquement, ce sont donc les hommes qui prennent le jeu à leur compte. Plus efficaces face à des Français émoussés, les Canadiens creusent progressivement l’écart. A tel point que la France abandonne rapidement tout espoir de victoire. 60-48 score final : c’est le Canada qui hérite de la cinquième place.

Une déception mais des promesses pour la suite

Côté français, les Tricolores terminent donc ces championnats du monde au sixième rang. Une déception, certes, mais l’équipe de France peut tirer de bons enseignements à l’approche de la Coupe du monde 2023 et des Jeux paralympiques 2024. Jonathan Hivernat et son équipe ont battu les Etats-Unis et la Grande-Bretagne. Ils ont ainsi prouvé qu’ils étaient capables de battre n’importe qui sur la scène mondiale. Une impression à confirmer dans les mois à venir pour des Bleus qui peuvent être plus ambitieux que jamais.

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