Après une saison galère, l’USAP peut valider son maintien en Top 14 ce samedi en allant gagner à Grenoble lors de l’access match. Les Catalans sont même favoris…
L’access match. Un terme anglophone pour désigner une rencontre ancrée dans l’histoire de plus en plus de clubs français. Du côté de Perpignan, ce match au couteau est même une spécialité. L’année passée, l’USAP était allée chercher brillamment son maintien en dominant Mont-de-Marsan. Cette fois, c’est du côté de Grenoble que les Catalans vont devoir batailler.
Perpignan en spécialiste
« On s’était fixé cette échéance dans la tête, on s’y est préparé depuis un moment », explique d’ailleurs Patrick Arlettaz, le manager catalan, auprès de Midi Olympique. « Ce sera un match sous tension, avec de la pression. C’était déjà une performance de ne pas terminer dernier du championnat. Il y a quatre ou cinq matchs perdus pendant la saison qui auraient pu nous permettre d’avoir une fin plus favorable. Mais disons que l’on était destiné à un parcours compliqué. On sait à quel point ce qui nous attend est dur. Grenoble est une très belle équipe : malgré quatre points en moins, elle a fini 2e du Pro D2, ce sera chez eux, dans un stade plein… »
Se sauverr avant de tourner une page
Pour le manager, qui quittera l’USAP après cette rencontre après sept saisons sur le banc, il convient de s’inspirer de l’état d’esprit affiché lors de l’access match de 2022. « La seule clé d’une finale est de se ressembler et d’être à 100 % de ce que l’on peut être. Les équipes qui perdent en finale sont celles qui jouent à l’envers et qui sont mangées par l’enjeu. Il faudra y aller avec le rugby qui nous correspond. Il ne faudra pas être crispé, être moins ambitieux, faire n’importe quoi. Le mieux est de jouer comme on l’a fait toute l’année. Après, si l’on est à 100 % de nos capacités, que l’on joue notre rugby et qu’ils nous battent et bien ce sera le sport. » Nul doute que Franck Azéma, prochain manager de l’USAP, préfère reprendre le club en Top 14. Réponse ce samedi soir.