Trois matches, trois défaites : l’USAP vit un début de saison extrêmement difficile, pointant à la dernière place du Top 14. Perpignan peut-il rebondir ?
Du rêve fou d’une place dans le top 6 à la dernière place du Top 14 : en quelques mois, l’USAP est passé de la lumière à l’ombre. Défait par Bayonne, Montpellier puis Castres, Perpignan vit en effet un début de saison cauchemar, avec un seul point au compteur. Mais surtout trois défaites dans la musette et des performances peu encourageantes.
« Aujourd’hui, on est derniers », analysait froidement Franck Azéma, le manager catalan, après la défaite à Castres. « On ne peut pas dire « ce n’est pas grave, on va se refaire ». Pour se refaire, il faut qu’on gagne des matches, et pour qu’on gagne des matches, il faut qu’on s’améliore dans pas mal de secteurs. S’il y a de la panique ? Non, nous n’en sommes qu’à la 3e journée. Vous voulez qu’on sorte les cordes ou quoi ? On a chance de vivre de notre passion et de pouvoir rejouer la semaine prochaine. C’est plutôt du plaisir. »
Un retour tant attendu à Aimé-Giral
Rejouer, qui plus est au stade Aimé-Giral. Enfin, puisque c’est à Béziers que l’USAP avait « reçu » son voisin du MHR il y a quinze jours. Cette fois, c’est Clermont qui se présente face aux Catalans. Une équipe de l’ASM en verve… mais qui entend opérer une revue d’effectif ce samedi, histoire de faire souffler les habituels titulaires. Une occasion en or pour l’USAP. « En termes d’engagement, on a retrouvé de l’allant, mais bien sûr qu’il y a encore pas mal de choses à régler. C’est plus facile de maîtriser notre jeu quand on y met de l’engagement. Il y a encore des manques, c’est évident, mais on peut bâtir sur cet engagement, on peut avancer », assure Franck Azéma.
Si le manager catalan ne panique pas, c’est pour une très bonne raison. L’année passée, Perpignan avait entamé sa saison par cinq défaites consécutives. Longtemps dans la course au maintien, l’USAP avait signé une deuxième partie de saison canon pour finalement se mêler, sans succès, à la lutte pour le top 6. Un tel scénario, les supporters catalans en rêvent à nouveau… à condition de commencer à gagner.