Rugby : Le Stade Français “n’a qu’une hâte, retrouver l’ambiance de Jean Bouin”

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Présent ce 12 septembre en conférence de presse, Karim Ghezal a montré beaucoup de détermination et d’envie avant de retrouver samedi le stade Jean Bouin, à l’occasion de la deuxième journée de Top 14. 

Comment analysez-vous le Rugby Club vannetais, votre futur adversaire ?

K.G : C’est une équipe qui travaille bien depuis de nombreuses années, et qui a mérité sa montée. On sait qu’ils vont tout faire pour essayer de se maintenir dans le Top 14,. Ils sont bien préparés, c’est une équipe qui est physique, qui travaille bien, et qui bien sûr, devant son public, va être poussée.

On sait qu’ils se donneront à fond contre toutes les équipes, mais on se concentre surtout sur nous, et on n’a qu’une envie : retrouver nos supporters et Jean Bouin. On ne les a pas vus depuis un moment, ce qui nous donne encore plus d’appétit et d’envie. 

Il doit y avoir une forme d’impatience ? La saison dernière, il y a eu de magnifiques affluences et de belles ambiances. C’est toujours important de jouer ce premier match à domicile ?

K.G : Bien sûr, on a fini la saison dernière avec des matchs à guichets fermés. Après, il faut donner l’envie au public de venir. Ça fait longtemps qu’on n’a pas joué à Jean Bouin, on ne s’entraîne pas dessus donc on va faire la mise en place demain là-bas. L’idée sera de sacraliser le vestiaire, sacraliser le fait qu’être à Jean Bouin soit un moment différent. Ici (au Camp des Loges), c’est là où on prépare les matchs et là-bas, c’est là où on prend du plaisir avec nos supporters. Donc on n’a qu’une hâte, faire dès demain la mise en place là-bas, puis samedi retrouver l’ambiance de Jean Bouin pour deux week-ends d’affilée.

Pouvez-vous nous faire un point médical sur les blessés et leur durée d’indisponibilité ?

K.G : On a eu un peu de casse à Bordeaux avec des blessures qui se sont principalement faites au contact. Paul Alo-Emile s ‘est fait mal à l’épaule après un plaquage sur un retour intérieur de Matthieu Jalibert, et sera absent un peu plus de deux mois. Mathieu Hirigoyen s’est fait opérer hier, et Giorgi Melikidze (blessure à l’ischio) devrait être indisponible au moins 3 ou 4 semaines. 

On n’a pas trop l’habitude d’avoir autant de blessés, mais c’est aussi une opportunité pour d’autres joueurs de se montrer, une saison se joue avec l’ensemble du groupe.

Est-ce qu’à ce poste de pilier, vous aviez déjà des joueurs blessés avant le match contre Bordeaux ? 

K.G : Non, l’effectif était quasiment au complet. Francisco Gomez Kodela était légèrement touché au talon d’achille en fin de saison dernière. Il avait joué la Coupe du Monde, donc il avait énormément enchaîné. Il va faire son retour, et son expérience va nous faire du bien, c’est un joueur qui amène de la sérénité. On sait aussi qu’il faut beaucoup de première ligne pour faire une saison, c’est pour ça qu’on a un effectif conséquent à ce poste-là. On a également des espoirs qui ont bien travaillé avec nous, c’est la volonté du club d’intégrer les jeunes. Ce sont des joueurs qui vont rentrer et auront l’occasion de montrer ce qu’ils savent faire.

Verra-t-on Andy Timo, champion olympique ?

K.G : Andy, c’est un joueur qui a été champion du monde U20. Je le connais bien, c’est un jeune joueur (20 ans), il a fait ses premiers matchs. Sur une saison, il a été champion du monde, il a gagné des médailles et a été champion olympique. Il faut lui laisser le temps de se réadapter au rugby à 15, dans la mesure où il s’était affûté différemment pour préparer le format à 7. On le verra dans la saison, c’est un jeune joueur qui doit se servir de l’expérience de tous les joueurs avec lesquels il évolue.

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