Pour lancer leur Tournoi des 6 Nations, l’Equipe de France féminine de rugby a réussi son entrée en lice en battant l’Irlande dans la douleur (15-27).
Une victoire étriquée, mais une victoire quand même ! Après la victoire du XV de France au Tournoi des 6 Nations, ensuite imité par les Tricolores U20, au tour des féminines. Ce samedi, l’Equipe de France féminine de rugby partait à l’assaut de son Tournoi. En guise d’entrée en lice, en Irlande, les Tricolores reviennent de Belfast avec un succès d’entrée de jeu.
Un temps faible et un carton rouge
En Irlande, les joueuses de Gaëlle Mignot et David Ortiz entament fort. Derrière la ligne, Gabrielle Vernier et Marie Ménager viennent conclure le beau travail collectif des Bleues, pour mener 17-5 à la pause. Au retour des vestiaires, l’Equipe de France est dans le dur. Vernier écope d’un carton rouge, pour un choc tête contre tête (44e), laissant ses coéquipières en infériorité numérique pour près de la moitié du match… D’autant que Jones réduit le score dans la foulée sur un ballon porté.
Comme le roseau, l’Equipe de France plie mais ne rompt pas. Solidaires en défense, puissantes collectivement sur leur ligne pour combler leur incapacité à faire mal une fois le ballon en main, les Bleues tiennent bon pendant vingt minutes, jusqu’à un nouvel essai irlandais par Wafer. Seulement deux points d’avance (15-17), mais l’orage est passé.
C’est le moment pour les Tricolores de retrouver leur plein potentiel à quinze, et de repartir à l’avant la tête haute, après avoir fait le dos rond. Morgane Bourgeois fait le plein au pied, et déclenche le mouvement qui verra Boulard sceller le sort de la rencontre (15-27).
Des doutes levés ?
Le job est fait pour le XV de France féminin. La mission peut véritablement commencer, à savoir remporter ce Tournoi, et donc battre les Anglaises. Mieux, les Bleues se sont rassurées, après une fin d’année 2024 inquiétante. La tournée canadienne, avec des corrections infligées par le Canada (46-24) et la Nouvelle-Zélande (39-14) avait fait du mal à la confiance dans les rangs. En ayant su souffrir, puis en se montrant dominante à 15, l’Equipe de France a retrouvé quelques certitudes.