Alors que les demi-finales de la Coupe du monde n’ont toujours pas eu lieu, Bordeaux Métropole a annoncé la fermeture du village rugby installé sur la plaine des sports Saint-Michel. Plusieurs raisons expliquent cette décision.
Depuis le début de la compétition, le Village Rugby de Bordeaux a été le théâtre d’un engouement exceptionnel. Doté d’une capacité de 10 000 spectateurs, le village a affiché complet dès le premier week-end lors du match d’ouverture opposant la France à la Nouvelle-Zélande. Mais depuis l’élimination dimanche soir des Bleus contre l’Afrique du Sud en quart de finale, la fête est descendue de plusieurs crans. Bordeaux Métropole a ainsi fait le choix de ne pas rouvrir le village rugby, comme c’était prévu à l’origine, pour les deux prochains week-end de compétition.
“Les prévisions de fréquentation pour les prochains week-ends, combinées à l’absence de l’équipe de France et aux conditions météorologiques défavorables attendues (Ndlr : de la forte pluie est prévu), ne permettent pas d’envisager des rassemblements importants dans les villages rugby des différentes collectivités hôtes de la compétition, y compris le village de Bordeaux”, est-il expliqué dans un communiqué.
Les attentats, autres motifs de fermeture
Au final, le village rugby de Bordeaux a affiché complet qu’à deux reprises et c’était deux rencontres de l’équipe de France (premier match et quart de finale). “Chaque match des Français a été accueilli avec une passion débordante, témoignant de l’attachement profond des habitants de la métropole pour ce sport”. Pour ce qui est des autres matchs, la fanzone restait plutôt vide.
Cette fermeture survient également dans un contexte critique concernant la sécurité, puisque l’alerte urgence attentat dans la cadre du plan Vigipirate a été déclenchée à la suite des attentats qui sont intervenus en France et à l’étranger. D’après Jacques Rivoal, président de l’organisation du mondial 2023, deux villages rugby resteront ouverts en région Île-de-France avec des mesures de sécurité renforcées.