Rugby XIII : Derby français au menu en Super League

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Jeudi (20h30), les Dragons Catalans reçoivent le Toulouse Olympique. Un match historique pour le rugby à XIII tricolore : il s’agit du tout premier derby français de l’histoire en Super League.

Perpignan contre Toulouse, le rugby à XV connaît bien cette affiche. Mais en rugby à XIII, la donne est différente. Longtemps les Dragons Catalans ont été la seule équipe française à évoluer en Super League, le très haut niveau de la discipline. Désormais, le Toulouse Olympique est aussi de la partie. Ce jeudi, place donc au tout premier derby français de l’histoire en Super League : les Dragons Catalans reçoivent les Toulousains.

Sur la pelouse du stade Gilbert Brutus, il y aura un favori clair et net. Quatrièmes du classement, les Catalans ne sont qu’à deux points de la première place. Une victoire pourrait ainsi permettre aux Perpignanais de monter sur le podium. Après deux revers consécutifs à Huddersfield et contre St Helens en Challenge Cup, les hommes de Steve McNamara auront surtout à cœur de se relancer… même si l’infirmerie est bien remplie. Le coach catalan toujours privé de Julian Bousquet (avant-bras), Dean Whare (muscle pectoral) et Samisoni Langi (entorse du genou). Sam Tomkins (genou) et Gil Dudson sont eux aussi sur le flanc.

Premier derby en match officiel depuis 17 ans

Coté toulousain, en revanche, ce derby s’annonce compliqué. Le Toulouse Olympique pointe au douzième et dernier rang à l’aube de cette cinquième journée de Super League. Mais l’espoir de réaliser un grand derby et de se relancer est bien là côté olympien. Les Haut-Garonnais n’ont plus joué depuis treize jours et s’avancent donc avec fraîcheur. D’autant que  Justin Sangare et Lloyd White feront leur retour dans le groupe.

Un premier derby français en Super League qui va permettre de renouer avec une vieille rivalité. Toulouse et Perpignan sont deux places fortes du rugby à XIII. Un choc entre ces deux formations n’a plus eu lieu depuis 17 ans. Une éternité. Jeudi soir, Catalans et Toulousains ont donc rendez-vous pour renouer avec leur histoire commune, dans un stade Gilbert Brutus qui promet d’être incandescent.

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